C'est la rentrée !

Par Charlotte_aussie


Ca n’est pas ma photo

es saisons étant inversées, nous entamons ici la rentrée des classes. C’est donc ma grande rentrée puisque j’ai commencé mes cours de business, programmés pour une durée de 2 ans (je vomis et je reviens).

Mon inscription avec Denis était déjà à elle seule une bonne illustration du type d’école dans laquelle j’avais attéri : tandis que j’entamais ma deuxième heure de pause dej, les responsables blaguaient en sirotant leur café. Quand ils m’ont enfin repérée, ils m’ont annoncée que je devais faire demi tour… pour visionner une vidéo TRES importante. Celle-ci semblait venir tout droit d’un film comique : imaginez une série de slides noircis de tonnes de texte et de schémas des plus compliqués, passant à une moyenne de 2 secondes par slide. Ajoutez à cela des conseils pour prendre un taxi à Sydney ou faire la fête en toute sécurité… bref que de temps intelligemment écoulé…

La bonne nouvelle est que je ne vais devoir aller à l’abattoir que 2 soirs par semaine.

Les cours en eux-même

Le premier cours de mon cursus “business” va m’apprendre, dans la première moitié du semestre, à écrire un document simple, type mail, fax ou lettre (sic). La deuxième partie sera consacrée à la rédaction d’un document plus complexe. Je précise que le cours s’adresse à un public bilingue, ça n’est pas un cours d’anglais.

Cette semaine, j’ai donc appris que l’on ne peut pas s’adresser de la même manière à un client qu’à un ami. L’exercice qui a suivi a été digne d’un test de détection de débilité avancée, puis le prof, apparemment aussi pressé que nous de rentrer, nous a laissé partir plus d’une demie-heure à l’avance.

En gros, je suis dans une école à cons. Mais il y a des points positifs :

- mes cours ne vont vraisemblablement pas me prendre trop l’esprit

- ça me libère quelques heures par semaine pour bouquiner / faire du travail personnel… et si j’arrive à amener mon portable : finir le boulot de la journée.

- les profs ont l’air arrangeants (ils savent pourquoi nous sommes tous là).

Mais ça a quand même quelque chose de profondément triste, tous ces gens qui se plient à un acte abrutissant pour pouvoir rester dans le pays.

Evidemment, il est hors de question de faire ça trop longtemps, ou je deviens neuneu…