Didier reynders (mr) mis en accusation

Publié le 08 février 2010 par Mj1729

DIDIER REYNDERS (MR)

MIS EN ACCUSATION

PAR LA VRT

Et cela continue après la détaxe du week-end de Richard Miller, l'auteur du tout frais manifeste de la refondation du Mouvement réformateur (MR)- « Mieux pour quelques uns » -de ramener son parti devenu incertain dans l'axe du "libéralisme capitaliste" et non de la gauche solidaire, au contraire du Parti Populaire (PP) de Mischael Modrikamen qu'il voit jouer un rôle à l'extrême droite avec 9% d'intention de vote pour lequel Richard Miller enrage.

Quoi de plus normal que d'être affublé de toutes les plaies de l'extrême droite lorsque tout nouveau parti se crée, il n'y a que les partis "démocratiques" au pouvoir qui sont les meilleurs et seuls indispensables, c'est bien connu, mais eux ne sont pas des dictateurs en puissance en menant tout monopole sur le pays sans l'aval du peuple... !

A force de vouloir faire bassement diversion, on finit toujours par attirer l'attention sur soi et voilà que maintenant le média télévisé flamand, la VRT, annonce dans son émission « Panorama » - « La faillite des Finances »- du dimanche soir sur Canvas, un terrible réquisitoire contre la gestion du plus gros ministère du pays (30.000 agents, répartis dans 800 bureaux), celui des Finances, un ministère dont l'économie souterraine représente chez nous 21,5 % du produit intérieur brut (PIB), situant la Belgique juste derrière la Grèce (28,3 %) mais très loin devant nos voisins français (14,8 %) ou néerlandais (12,8 %) ; qui somme toute aura coûté au trésor public "l'appeau d'Ecouille" avec de moindres recettes à hauteur d'au moins 30 à 35 milliards (comme dirait l'absurde ministre PS Michel Daerden s'exprimant avec toute son intelligence du dessous aux Wallons, "la peau des couilles", fermons la parenthèse) pour une volonté bien entendue et comprise, servir exclusivement la poche des riches, ce qui fait toute la différence de penser que le libéralisme à quelque chose de social en dehors de toute évidence du socialisme caviar, parti frère du MR comme décrit dans mon précédent billet..

Cette information vient donc d'arbitrer le dernier différent Miller-Modrikamen sur le malaise de l'administration, la démotivation des agents ou la politisation du sommet de l'administration, c'est Didier Reynders, ministre des Finances au cours de la dernière décennie, qui se retrouve sur le banc des accusés.

Une pression fiscale de 44% du PIB, dont ce sont les travailleurs surveillés facilement par le fisc qui supportent l'entièreté de l'impact fiscal dans ce pays inégalitaire et propice aux riches, organisé prioritairement pour les amis du ministre des Finances, Didier Reynders.

Non seulement Didier Reynders et son parti MR auront favorisé la fraude fiscale, mais aussi l'évasion fiscale (il ose réclamer les listes des comptes de ses amis en Suisse pour mieux encore les amnistier et prévoir le retour de leur argent qui sera bien protégé sur leurs comptes (plus besoin de secret bancaire) en Belgique à moindre frais d'amendes, notre pays étant considéré parmi les paradis fiscaux que sont le Luxembourg ou Monaco) par manque de contrôles comme le révèle l'étude d'Henri Maus, professeur de Droit à l'Université d'Anvers en soulignant que 32.000 entreprises n'ont pas rentré de déclarations en 2008, contre 28.581 qui l'ont fait et ont été contrôlées.

Les assujettis à la TVA ne sont que 2,4 % à être contrôlés.

Le laxisme calculé de Didier Reynders n'a sans doute rien de comparable à l'extrême droite du temps passé, mais il contribue à la faire naître au même titre que la montée du "fascisme financier" nourrissant ce monde d'indifférence et d'inégalité de traitement pour une majorité de nos concitoyens, Richard Miller devra réfléchir à ce qu'il appelle « extrême », pour la part de l'opinion général on sait maintenant à quoi s'en tenir pour les élections, le MR et son allié PS sont bien les partis des menteurs et ils savent s'en servir... !!!