Glitter

Publié le 08 février 2010 par Olivier Walmacq

genre: film musical
année: 2002
durée: 1h45

l'histoire: Billie Frank n'a qu'un rêve, celui de devenir chanteuse. Abandonnée par ses parents, elle a connu une enfance difficile dans un quartier de New York. Adulte, elle travaille dans un night club. Billie rencontre alors DJ Dice, qui tombe sous le charme de sa voix et décide de l'aider à percer.

la critique de Eelsoliver:

On le sait tous: l'une des modes actuelles depuis quelques années au cinéma est de proposer des biopics retraçant la vie et la carrière de chanteurs ou d'artistes célèbres.
D'ailleurs, il faut souligner que cela donne souvent de très bons films: Walk the line ou encore Ray pour ne citer que ses deux-là.
Mais le procédé a aussi ses limites.

Aussi, après avoir abordé des légendes telles que Johnny Cash ou encore Ray Charles, il n'y avait pas de raison pour que Mariah Carey n'ait pas de film à son effigie.
Sauf qu'ici, le concept est un peu différent: Glitter n'est pas réellement un film sur Mariah Carey puisque la chanteuse interprète Billie Frank.
Mais le film de Vondie Curtis-Hall s'inspire évidemment de la vie de l'artiste blonde aux gros seins.

A ce sujet, lors de sa sortie, Glitter a connu un échec retentissant, à tel point qu'il finira presque par coûter la carrière de Mariah Carey.
Au passage, cette dernière recevra le prix de la pire actrice de l'année 2002 pour son interprétation dans Glitter, également reconnu pour être le pire film de cette même année 2002.

Et franchement, c'est vraiment mérité ! Même les fans les plus acharnés de l'artiste seront probablement déçus par ce film musical pompeux, nias, gnan-gnan, fade et d'une rare médiocrité.
Inutile de revenir sur la prestation de Mariah Carey que j'ai déjà évoquée un peu plus haut... Mais la palme revient probablement à Eric Bénet, un acteur qui porte si bien son nom.
Au niveau du scénario, c'est également sans surprise: une jeune fille à l'enfance douloureuse, la même Billie (en vérité, Mariah Carey... Enfin, Billie... Merde je ne sais plus...) est séparée de sa mère.

Bien des années plus tard, elle bouge son cul dans les boîtes de nuit: elle est remarquée par un DJ qui va la propulser sur les chemins de la gloire.
Elle va évidemment rencontrer un énorme succès mais aussi des moments tristes: aussi, on aura le droit à toute la palette émotive de Mariah Carey: rires, pleurs, joie, dépression...
Enfin bref, ça n'a strictement aucun intérêt et l'artiste finira par retrouver sa mère à la fin du film. Voilà une fin bien téléphonée et sirupeuse. A l'image de cette daube merdique, qui en a la couleur mais également l'odeur.