L’intersaison 2010 NBA.

Publié le 10 février 2010 par Vinz

L’intersaison 2010 est encore loin.

Avant le souk estival qui risque de redistribuer une grande partie des cartes pour la saison à venir, il reste une saison régulière à jouer, un titre à gagner et un championnat du monde à disputer dans la foulée. Mais en NBA, l’entier des actions entreprises par les dirigeants des équipes qui composent la ligue se doivent d’être observées par le prisme du marché des agents libres qui suscitent toute les convoitises. Et la plus part d’entre eux voudront que leur situation soit régulée avant l’empoignade turque.
Voici donc une analyse des enjeux qui animeront un été forcément agité outre-Atlantique.

Salary Cap, luxury taxe et contrats types.

Les conditions générales en matière de rémunération des joueurs dans la grande ligue sont très réglementées. Il est nécessaire de bien les comprendre pour pouvoir appréhender les enjeux qui se dessinent pour l’été prochain.
Ainsi, les équipes NBA se doivent de respecter deux balises importantes dans la gestion de la masse salariale que composent les gains de leurs joueurs, le salary cap et la luxury taxe. Le salary cap est le plafond salarial imposé à chaque franchise de la ligue. Il est redéfini chaque saison par la ligue elle même et se monte cette saison à $57.7 million. Une fois ce seuil atteint, les équipes ne sont plus autorisées à recruter les joueurs libres de contrat (free agent). Il existe malgré tout des exceptions que l’on nomme midle level exception ($5.8 million pour cette saison) et low level exception (salaire minimum que peuvent proposer les équipes aux joueurs et qui se montent à 5% du salaire moyen des joueurs. Les franchises peuvent signer autant de low level exception qu’elles le souhaitent). Ces exceptions permettent aux équipes ayant déjà atteint leur plafond salarial de proposer des contrats pour ces montants aux joueurs libres et ainsi de se renforcer malgré l’interdiction de recrutement.
En plus de ce système déjà contraignant, la NBA impose une taxe pour les équipes dont la masse salariale dépasse $69.9 million (pour cette saison). Ainsi pour chaque dollar payé à leurs joueurs au delà de cette limite, les franchises doivent verser un dollar à la ligue sous forme d’amende. Par exemple, une équipe dont la masse salariale atteindrait $75 million devra, en plus de verser les salaires de ses joueurs, payé sous forme d’amende $5.1 million à la ligue ce qui représentera un débours total de $80.1 million. Cette inflation des masses salariales est rendue possible par ce que l’on nomme la Larry Bird exception qui permet aux équipes de prolonger le contrat d’un joueur déjà présent dans son effectif sans tenir compte du plafond salarial et de proposer le contrat que bon lui semble à son joueur sans tenir compte des limites salariales imposée par la ligue.
En effet, il existe un salaire maximal que peuvent proposer les clubs aux agents libres qui ne figurent pas déjà dans leur contingent. Il n’est pas encore défini pour la saison à venir car il est en rapport direct avec le salary cap et les années d’ancienneté des joueurs. Ainsi, le salaire maximal que peuvent proposer les équipes qui disposent d’une marge suffisante à un joueur qui en termine avec son contrat de rookie ou qui n’a pas plus de 6 ans d’expérience ne peut dépasser le 25% du salary cap. Pour un joueur qui a de 7 à 9 ans d’expérience le montant du contrat qu’il peut se voir proposer ne dépassera pas le 30% du plafond salarial et pour un joueur qui a plus de 10 années d’expérience, 35% de ce même cap.

Si la réglementation des contrats des joueurs NBA est très stricte, c’est que la ligue souhaite garantir une équité des chances maximale à ses diverses franchises. Elles disposent donc toutes des mêmes règles de plafonnement et de contrats types. Si cette intention est louable, elle n’en reste pas moins soumise aux limites de la fortune de l’équipe ou de son propriétaire. Ainsi, les équipes qui sont régulièrement soumises à la luxury taxe sont souvent les mêmes. Des équipes comme les Lakers, les Celtics ou les Knicks qui sont implantées dans de gros marché et qui génèrent des revenus conséquents peuvent donc allégrement se permettre de payé cette taxe sans pour autant mettre en péril leur avenir et leur santé financière. A contrario, pour des équipes qui évoluent dans un marché moins important comme Charlotte ou New Orleans, dépasser la luxury taxe est un réel handicap et compromet la viabilité à moyen terme de l’équipe.

Des supers stars comme au super marché ?

Ces différentes règlementations sont actives en tout temps et lors de chaque intersaison. Mais si l’été 2010 focalise l’attention, c’est que la liste des joueurs qui seront libres de leur contrat et donc de s’engager avec une nouvelle équipe est tout simplement hallucinante cette année. Il faut pour mieux se rendre compte de l’importance de ces joueurs remonter un peu en arrière dans le temps, jusqu’à la draft 2003. Cette année là arriveront dans la grande ligue, LeBron James, Dwayne Wade, Carmello Anthony, Chris Bosh pour ne citer que les plus connus. Sur ces quatre supers stars, trois seront désengagés de leur contrat au terme de cette saison et donc libres de s’engager avec n’importe quelles équipes de la ligue. Carmello Anthony, lui a déjà prolongé son contrat avec les Denver Nuggets jusqu’en 2011 et dispose d’une année en option en plus. Les trois autres seront libres. Et ils ne seront pas les seuls. A la louche, Al Harrington, David Lee, Chris Duhon, Nate Robinson, Ray Allen, Drew Gooden, Matt Barnes, Shaquille O’Neal, Zydrunas Ilgauskas, Manu Ginobili, Roger Mason, Mike Miller, Brendan Haywood, Carlos Boozer, Tracy McGrady Luis Scola, Jermaine O’Neal, Quetin Richardson, Udonis Haslem, Brad Miller, Luke Ridnour, Raymond Felton, Joe Johnson, Marcus Camby et Travis Outlaw seront absolument libre à la fin de la saison. Mais d’autres joueurs comme Paul Pierce, Dirk Nowitzki, Kenyon Martin, Amare Stoudmire, Grant Hill, Channing Frye, Yao Ming, Michael Redd, Tyson Chandler ou Joel Przybilla disposent d’une option qu’ils peuvent soit levé pour jouer une année supplémentaire dans leur club actuel sous le régime défini par leur contrat ou laisser couler cette option et ainsi rejoindre un (super)marché des agents libres déjà bien conséquent. Il faut encore ajouter à ce marché les trois supers stars de la draft 2003 évoquées un peu plus haut dans ces lignes qui seront à n’en pas douter les attractions principales de ce souk. Bien qu’ils disposent chacun d’une année en option, ces trois joueurs ont d’ores et déjà annoncé qu’ils souhaitaient testé le marché cet été, et ne devrait donc pas faire valoir leur année supplémentaire initialement prévue.
Ainsi, cette kyrielle de joueurs disponibles sur le marché estival en fait l’un des plus attendu et conséquent de ce début de millénaire. La qualité et les perspectives que promettent ces joueurs aux franchisent susceptibles de les enrôler n’a pas d’égal dans l’histoire de la NBA et promet ainsi une grande redistribution des forces à l’œuvre aujourd’hui.

Quelles équipes seront activent (et attractives) cet été ?

Si la liste des joueurs disponibles à l’embauche cet été donne le vertige, les équipent NBA ont également leur part de responsabilité dans la construction de cet événement. Ainsi, certaines équipes n’ont pas hésité à brader une voire plusieurs saisons de leur existence dans le seul but de disposer d’une marge de manœuvre qui leur permette d’attirer un ou plusieurs de ces joueurs. Ainsi, cette stratégie fût celle appliquée depuis quelques temps déjà par deux équipes qui ne jouent plus les premiers rôles dans la ligue depuis trop longtemps, les New York Knicks et les New Jersey Nets. Si l’on se base sur le salary cap accordé cette année par la ligue, ces deux équipes devraient disposer chacun d’environ $ 30 million pour enrôler les joueurs susceptibles de leur faire retrouver leur lustre d’entant. Une autre équipe qui pourrait jouer les premiers rôles cet été est le Heat de Miami dont la masse salariale des joueurs sous contrat pour la saison prochaine s’élève à $ 11 million soit une marge de $ 46 million. La priorité du Heat sera bien sur de faire signer un nouveau contrat à sa super star, Dwayne Wade. Ils disposeraient alors d’un avantage conséquent sur leurs concurrents car en plus de ne pas avoir à tenir compte des maximas imposés par la ligue dans le cadre des négociations à venir (Larry Bird exception), ils pourront tenter de faire venir, pour épauler Flash, un ou deux autres joueurs de grande qualité.

D’autres équipes ont aussi manœuvré dans l’optique de marché estival mais elles ont adopté une stratégie différente qui consistait à commencer la reconstruction de leur effectif en amont tout en gardant une marge confortable pour signer une grande star et ainsi lui proposer une équipe déjà en place dont elle serait la plus-value susceptible de l’amener sur le chemin du succès. C’est le cas des Houston Rockets ($ 17 million de marge disponible cet été), des Chicago Bulls ($ 19 million de marge), des Minnesota Timberwolves ($ 21 million), des Los Angeles Clippers ($ 18 million), des Sacramento Kings ($ 16 million) ou encore des Oklahoma Thunder ($ 17 million). Dans ces équipes, celles qui paraissent offrir le plus de garanties sportives sont à ne pas douter Houston, Chicago et Oklahoma. En effet, elles disposent toutes trois déjà d’un effectif de qualité et ne devraient pas perdre de joueurs importants dans les mois à venir. L’arrivée d’un ou deux renforts d’importance dans leur roosters leur assurerait de devenir de sérieux contenders pour les années à venir.

Il reste enfin une bonne part des équipes qui seront sous le cap lors de l’ouverture de la chasse et qui peuvent espérer faire un coup pour se renforcer. Pas forcément de LeBron James ou Chris Bosh en perspective pour ces équipes mais de très forts joueurs resteront à disposition une fois les cas de ceux-ci réglés. Ainsi, les Memphis Grizzlies ($ 10 million), les Detroit Pistons, ($ 6 million) peuvent entrevoir la signature d’un bon joueur de complément pour seconder ceux déjà en place.

Par contre, les cas de Cleveland (LeBron James, $ 15 million de salaire cette saison), Milwaukee (Michael Redd, $ 17 million cette saison) et Atlanta (Joe Johnson, $ 15 million) seront suspendus aux négociations contractuelles de leur joueur. En effet, si elles parviennent à les faire parapher un nouveau contrat, leur marge ne sera pas importante. Par contre si ces joueurs filent sous d’autres cieux, elles disposeront de masses salariales libres conséquentes. Le cas de Bucks semble le plus problématique dans la mesure où Michael Redd, souvent blessé et une fois encore out pour la fin de la saison bénéficie d’une option de joueur lui permettant de prolonger son contrat d’un an avec un salaire de $ 18 million à la clef. Des joueurs disponibles cet été, il est l’un des rares qui pourrait voire sa valeur contractuelle chuté et donc décidé de s’assurer un revenu bien confortable en levant son option et donc en plombant la latitude d’action de son équipe.

Les équipes suivantes, quant à elles,  ne joueront pas un rôle sur le marché des free agents, faute de disponibilité financières, mais risquent du coup de se renforcer par d’autre moyen, notamment des échanges : Los Angeles Lakets, Boston Celtics, Dallas Mavericks, Orlando Magic, Denver Nuggets, Phoenix Suns, New Orleans Hornets, Toronto Raptors, Indiana Pacers, Charlotte Bobcats, Philadelphia Sixers et Portland Trail Blazers. Et le reste des équipes (San Antoni, Washington, Utha, Golden State) attend que la ligue fixe le montant du plafond salarial pour savoir s’ils auront la possibilité ou non de recruter. Ces teams disposent en effet d’une petite marge mais ne savent pas encore très bien à quoi s’en tenir. En effet, dans le contexte économique actuel, la NBA a pour la première fois depuis l’introduction du salary cap décidé de le baissé en entame de la saison en cours. La ligue va-t-elle donc poursuivre cette politique protectionniste ou tentera-t-elle de se rattraper en augmentant le plafond de façon considérable ?

La draft 2010.

Même si les projections pour la draft à venir ne sont jamais aisées avant la March Madness, la cuvée 2010 réserve à coup sur quelques pépites qui feront la joie  des équipes qui les sélectionneront. Ainsi, la plus part des mocks disponibles actuellement donne le premier spot à John Wall, le meneur prodige de l’université de Kentucky dont le coach assure un avenir flamboyant. Et s’il est une fois encore possible de constater une réelle carence au poste de pivot, de nombreux ailiers forts sont attendus cette année. Ils devraient alors pouvoir combler l’une des lacunes les plus évidentes dans les roosters des équipes de la ligue, le secteur intérieur. A commencer par Derrick Favors, un power comparé à Amare Stoudemire à fort potentiel, très bon rebondeur et athlétique. Le lituanien du Benetton Trévise, Donatas Motiejunas, est lui aussi annoncé comme l’une des attractions de cette draft. Son expérience professionnelle en Europe, ses capacités athlétiques et sa taille sont déjà connues des scouts depuis longtemps. Et comme ces derniers ont toujours tendance à sous-évaluer les joueurs européens, on peut sans autre imaginer un bel avenir pour lui. Evan Turner pourrait lui compléter les back courts un peu faible et se faire rapidement une place dans les rotations.  Cet arrière athlétique est doté d’un très bon touché de balle et culmine à 1m98. Il offre de belles perspectives pour sa future équipe tout comme l’entier de la cuvée 2010.

Un cas probable, les New Jersey Nets version 2010 – 2011.

Si l’intersaison 2010 suscite autant de passion, c’est en grande partie parce qu’elle permet les rêves les plus fous aux fans. Ainsi, chacun surveille la marge de son équipe préférée et rêve de la voire embaucher de LeBron ou de Dwayne. Mais s’il y a bien des fans qui ont besoin de rêver cette saison, se sont ceux des New Jersey Nets.
Les Nets sont actuellement la risée de ligue après un début de millénaire relativement glorieux (deux finales NBA en 2002 et 2003), ils décident que leur équipe ne parviendra pas atteindre le titre dans son format actuel. Exit donc les joueurs qui leur ont permis de remporter par deux fois la conférence est. Jason Kidds pose ses valises à Dallas, Richard Jefferson part en expédition à Milwaukee et Vince Carter rejoint la Floride. Reste donc dans cette équipe un ramassis de second couteau, un meneur talentueux en la personne de Devin Harris et un pivot très prometteur incarné par Brook Lopez. Avec un bilan actuel de 4 victoires pour 44 défaites, ils sont classés à la dernière place de la ligue et restent en lice pour le record de la plus mauvaise saison de l’histoire. Mais les dirigeants de la franchise ne sont pas vraiment aux abois.
En effet, au vu de l’effectif qu’ils auront sous contrat l’an prochain et en tenant compte de leur marge sur le salary cap d’environ $ 31 million, ils peuvent sans doute entrevoir une fulgurante progression dès la saison prochaine.
Sans imaginer qu’ils recrutent l’une des trois principales attractions du marché, ils disposeront d’une masse salariale pouvant leur permettre de signer en tout cas deux très forts joueurs comme par exemple Amare Stoudemire et Joe Johnson. Si l’on peut sans autre spéculer que ces deux joueurs signeront un contrat maximum, soit environ $ 15 million chacun courant sur plusieurs saisons, les Nets disposeront encore d’une marge leur permettant d’enrôler un joueur de complément et leur midle level exception.
Ajoutons à cela un bon tour de draft, ils n’auront pas forcément le premier choix mais un top 5 semble tout à fait plausible (par exemple Derrick Favors) ils disposeraient de l’effectif suivant :

PG. Devin Harris / Keyon Dooling
SG. Joe Johnson / Courtney Lee
SF. Chris Douglas-Roberts / Terrence Williams
PF. Amare Stoudemire / Derrick Favors / Kris Humphries / Yi Jianlian
C.  Brook Lopez / Brendan Haywood (midle level exception)

De quoi entrevoir avec plus de sérénité la saison à venir et pourquoi de bien figurer en playoffs rapidement si l’alchimie se crée dans un lapse de temps acceptable.

Conclusion.
Les grandes manœuvres qui jalonnent l’histoire de la NBA sont une fois encore en mouvement. Cet été peut s’avérer décisif pour bien des équipes et des joueurs. Je dois vous faire la confidence que je ne souhaiterai en aucun cas être à la place de LeBron James au moment ou il devra prendre sa décision. En effet, les enjeux qui y sont liés et la pression qu’il aura sur les épaules risquent d’être tout sauf agréable.
Voilà maintenant plusieurs saisons que certaines équipes préparent cette échéance et elles n’auront sans doute pas le droit à l’erreur. Comment imaginer les fans du Madison Square Garden se contenter une année encore d’une équipe sans réel prétention et à la lutte dans l’espoir d’accrocher la huitième place de la conférence est ?

Liste des joueurs libres ou qui pourront l’être à l’issue de cette saison.

Nom Prénom Equipe Clause Ranking

LeBron James CLE joueur *****

Chris Bosh TOR joueur *****

Dwayne Wade MIA joueur *****

Dirk Nowitzki DAL joueur *****

David Lee NYK non ****

Paul Pierce BOS joueur ****

Carlos Boozer UTH non ****

Amare Stoudemire PHO joueur ****

Yao Ming HOU joueur ****

Michael Redd MIL joueur ****

Joe Johnson ATL non ****

Raymond Felton CHA non ***

Luis Scola HOU non ***

Al Harrington NYK non ***

Ray Allen BOS non ***

Drew Gooden DAL non ***

Shaquille O’Neal CLE non ***

Manu Ginobili SAS non ***

Brendan Haywood WAS non ***

Kenyon Martin DEN joueur ***

Jermaine O’Neal MIA non ***

Quentin Richardson MIA non ***

Udonis Haslem MIA non ***

Brad Miller CHI non ***

Luke Ridnour MIL non ***

Tyson Chandler CHA joueur ***

Marcus Camby LAC non ***

Travis Outlaw POR non ***

Chris Duhon NYK non **

Nate Robinson NYK non **

Matt Barnes ORL non **

Zydrunas Ilgauskas CLE non **

Roger Mason SAS non **

Mike Miller WAS non **

Grant Hill PHO joueur **

Channing Frye PHO joueur **

Tracy McGrady HOU non **

Joel Przybilla POR joueur **

Projection des masses salariales des équipes pour 2010 – 2011.

Equipe 2010

Miami Heat 24′281′339

New Jersey Nets 26′039′940

New York Knicks 27′335′824

Minnesota Tomberwolves 35′145′205

Chicago Bulls 37′669′826

Los Angeles Clippers 39′092′545

Houston Rockets 39′660′482

Oklahoma Thunder 40′252′254

Sacramento Kings 41′323′425

Memphis Grizzlies 47′295′900

Atlanta Hawks 47′630′214

Milwaukee Bucks 50′205′954

Cleveland Cavaliers 50′332′156

Detroit Pistons 51′422′480

Golden State Warriors 53′154′820

Washigton Wizards 53′295′219

San Antonio Spurs 54′135′160

Utha Jazz 55′840′979

Portland Trail Blazers 56′796′018

Charlotte Bobcats 59′536′980

Phoenix Suns 62′834′630

Boston Celtics 63′326′049

Toronto Raptors 63′475′393

Indiana Pacers 64′673′554

Philadelphia Sixers 65′057′823

Dallas Mavericks 70′446′441

New Orleans Hornets 73′023′358

Denver Nuggets 73′359′685

Orlando Magic 78′077′182

Los Angeles Lakers 83′938′202

Sources et méthodologie de travail.

Les salaries et masses salariales annoncés dans cet article sont le fruit de recoupement des données disponibles sur les sites suivants :
http://www.hoopsworld.com/NBASalaries.asp
http://hoopshype.com/salaries.htm
http://www.sportscity.com/NBA-Salaries/
Des approximations ou inexactitudes peuvent s’être glissés dans ces lignes, soit par manque d’informations ou par inadvertance.

Les joueurs cites dans le passage sur la draft 2010 et l’analyse de leur caractéristiques sont le fruit de différentes recherché menées sur les site suivants:
http://www.nbadraft.net/2010mock_draft
http://www.draftexpress.com/nba-mock-draft/2010/
http://hoopshype.com/draft.htm

Les différents types de contrats ainsi que leur valeur sont extrait des sites suivants :
http://en.wikipedia.org/wiki/NBA_Salary_Cap
http://www.nba.com/2009/news/07/07/salarycap.ap/index.html
http://pagesperso-orange.fr/nba-history/salaires.htm
http://www.basketusa.com/le-lexique-du-marche-des-transferts/

Pablo.
www.urbanbasket.ch & http://blog.urbanbasket.ch