Le monde de l'édition > Société > Actualité
12
Nous faisions étant de la mode qui s'accentue avec le temps de ces polars ou thrillers qui dégoûtait passablement Jessica Man, romancière anglaise.
Retour aux choses de la vieChaque psychopathe est plus sadique que le précédent et les souffrances de ses victimes sont décrites avec des détails de plus en plus explicites, comme ces femmes qui sont emprisonnées, ligotées, bâillonnées, pendues ou attachées, violées, découpées, brûlées, aveuglées, battues, affamées, étouffées, poignardées, bouillies (sic ?) ou enterrées vivantes.
C'est en tout cas la démarche qu'il dit avoir adoptée pour ses romans, et bon, ben, force est de constater qu'il ne se trompe pas des masses, explique-t-il à Galley Cat.
" Il y a tellement de choses qui se passent dans la vie réelle que nous ne comprenons pas et que nous ne pouvons même pas comprendre. Je ne vois pas vraiment la pertinence d'inventer des crimes. Le genre littéraire est même un outil parfait pour comprendre pourquoi les crimes arrivent. "
Exemple : Tokyo année zéro s'est inspiré directement des événements survenus dans les années 40 et liés aux meurtres perpétrés par le serial killer Kodaira Yoshio. Compris ?
" Je suis sous le charme quand les écrivains s'emparent de l'histoire, s'appuient sur des crimes réels ", ajoute-t-il. Et toute cette démarche repose sur l'expérience de James Ellroy, véritable référence dans l'esprit de David. " Je ne le cache pas. Pour moi le plus grand des auteurs de polars ou policiers de ces 25 dernières années, c'est James Ellroy. [...] J'essaie toujours d'écrire un livre meilleur que celui de M. Ellroy. Je n'y suis pas encore parvenu. Mais je garde espoir. "
Sources : , , ,
Pour approfondir