Toute une équipe d'auteurs ont bien l'intention de suivre Anthony Rowley chez Fayard. Car Anthony Rowley souhaite mettre l'accent sur l'histoire contemporaine : « J'ai un plan d'ensemble. Mais avant de faire l'architecte, je dois effectuer mon travail de jardinier, confie Rowley. On n'en verra pas les fruits avant trois ans. Le livre d'histoire, c'est du moyen ou long terme. »
Prévue initialement chez Perrin, la biographie consacrée à Madame de Staël de Michel Winock sera publiée chez... Fayard. Inversement, Laurent Theis éditera chez Perrin le prochain livre de Jacques Le Goff sur le Moyen Age et l'argent. Pas de panique ces livres verront bien le jour !
Benoît Yvert, le nouveau patron de Perrin assure qu'il a « signé une soixantaine de nouveaux contrats et les auteurs qui restent sont beaucoup plus nombreux que ceux qui partent. » L'historien Laurent Theis annonce la parution prochaine d' ouvrages signés Régis Debray, Jean Delumeau ou Benjamin Stora.
Perrin fait le choix de se concentrer sur l'histoire, et en particulier sur les périodes antiques et médiévales, enregistre également le renfort d'une nouvelle éditrice, Charlotte Liebert, transfuge de chez Lattès. L'historien Olivier Wieviorka devient conseiller en histoire contemporaine.
« Il y a des auteurs qui partent et des auteurs qui arrivent, c'est la vie de l'édition » conclue Olivier Orban, le patron de Plon-Perrin. Serait-ce une baisse des ventes qui a motivé de tels bouleversements ?