Le bon match selon Antoine Kombouaré

Publié le 14 février 2010 par Benjphil

À en croire l'entraîneur parisien, il faudrait sauter au plafond tant profonde est la jubilation de voir un PSG qui n'a pas encaissé de but sur deux matches complets...

0-0, le score reflète parfaitement le contenu de ce Nancy-PSG. Pelouse gelée, environ 15 000 spectateurs grelottant et une prestation de Parisiens à peine plus élaboré que celle des Nancéiens. En fait, sur la pelouse il y avait deux équipes de l'ASNL: jouer pour ne pas prendre de but... super ! 

Car le Kanak est heureux comme tout, « C'est une satisfaction car on a fait un bon match... c'était important de ne pas prendre de but. On montre une certaine solidité défensive ». Solidité défensive ? Rigolons grassement ! Les Parisiens n'ont pas encaissé de but de la part du 16ème du groupe A de CFA (plus mauvaise attaque avec 10 buts alors), Vesoul et de Nancy qui n'a trouvé qu'à 10 reprises le chemin des filets à Marcel Picot ! 19ème attaque de ligue 1 à domicile avec 10 buts en 14 matches, seule l'ASSE fait pire !! En fait si Paris était réellement compétitif, le club aurait pris trois points en Lorraine... comme Marseille (0-3), Saint-Étienne (0-2), Bordeaux (0-3), Rennes (1-2), Lille (0-4), Lyon (0-2) et même Plabennec en Coupe de France (0-2) !!

Grand concours de passes ratées et de contrôlés foireux !

Ce 0-0 lorrain fut une incroyable purge footballistique. Tout juste trouvait-on de quoi s'enflammer (s'énerver) sur l'acharnement qu'a mis Olivier Rouiller à nous dire mordicus qu'un ballon qui fusait prenait de la vitesse... C'est faux, archi faux ! L'impression de vitesse, vient du fait qu'il ralenti moins vite, c'est tout. Un ballon n'a jamais plus de vitesse qu'à l'instant où il est frappé... Il n'y a qu'à remarquer la distance entre les rebonds, plus courts à chaque fois...

Bref, ce Nancy-PSG a montré à quel point les deux équipes étaient fébriles. Surtout les Parisiens, venus pour rien d'autre qu'un 0-0 afin de se donner confiance, pfff ! Rien n'a montré que la défense parisienne s'était trouvé une sérénité, ne serait-ce parce que Ceara dans le couloir gauche n'est pas une option à moyen terme, d'autant que le milieu ''gauche'' du soir était également un droitier en la personne de Clément Chantome. Tintin a une nouvelle fois raté son match, lui qui devait un jour animer le jeu parisien... En fin de contrat, le joueur formé au club, multi baladé à tous les postes depuis des années s'est fait mangé tout cru par Damien Macaluso. On ne peut que l'encourager à retourner à la salle de musculation. Pour le reste, une flopée de contrôles à trois mètres, de passes manquées à pas 5 mètres (mention spéciale à Makelele). Tout juste aurait-on pu croire à un hold-up, tant Paris n'avait rien montré, avec les entrées conjuguées de Luyindula et Sankharé à 20 minutes du terme. Mais ce match là, personne ne voulait le remporter. De toute façon personne n'en avait les moyens.