Château de Compiègne

Publié le 17 février 2010 par Enpaysdhalatte

L’origine du château de Compiègne remonte à la dynastie mérovingienne. Après avoir changé plusieurs fois d’emplacement, celui-ci trouva en 1380 sa localisation définitive. le roi Charles V fit construire une forteresse qui connut des agrandissements successifs.

Au XVIIIe siècle, Louis XV décida de faire reconstruire entièrement le château, sur les plans de l'architecte Ange-Jacques Gabriel et fût achevé sous Louis XVI.

Après la Révolution, Napoléon Ier chargea l’architecte Berthault de remettre le château en état. Il y accueillit sa seconde épouse, l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche, en 1810.

L'entrée pour la visite se fait par la cour d'Honneur.

A partir de 1856, le château de Compiègne devient la Résidence de prédilection de Napoléon III. la Cour y passe régulièrement une partie de l’automne. Ce sont les fameuses “ Séries ” de Compiègne , séjour d'un mois à un mois et demi chaque automne, pour les chasses en forêt, organisé pour une centaine d'invités.


L'entrée de l'appartement de l'Empereur se fait par un vestibule, la salle des colonnes, construit en 1785. Les six termes "Africains" et "Mores" et les huit bustes d'empereurs romains ont été installés sous l'Empire.


Les invités des « Séries de Compiègne », venus par train spécial, étaient attendus dans la salle des Colonnes où l'on désignait à chacun l'appartement qu'il devait occuper et où il était conduit par un huissier.

Escalier d'Honneur

Cette vaste salle (45 m de long, 13 m de large et 10 m de hauteur) a été construite sur l’ordre de Napoléon Ier. Les fresques du plafond évoquent les victoires de l’Empereur. Sous le Second Empire, la galerie de bal servait de salle à manger lors des «séries».

Elle fit office d’hôpital militaire pendant le Première Guerre mondiale, de 1914 à 1917.

Chambre à coucher de l'Empereur : Les éléments du décor peint ont été exécutés par Dubois et Redouté en 1810. Le baldaquin à double corniche surmonté d'un aigle a été reconstitué d'après les textes.

Chambre de l'Impératrice Marie-Louise : Le lit à baldaquin est formé de rideaux de soie blanche et de mousseline brodée d'or. La pièce est ornée de peintures de Girodet (Les Saisons, L'Étoile du matin).

Après la chute du régime impérial en 1870, le château de Compiègne devint un musée national. Une politique de restitution des états historiques y est menée depuis 1945.


Malheureusement, j’ai l’impression que les fonds doivent manquer en ce moment car, mise à part quelques pièces, l’intérieur du château est dans un état plus que moyen !