Etat chronique de poésie 817

Publié le 18 février 2010 par Xavierlaine081

817

Il reste la part de rêve.

On frôle des îles en vains désirs.

*

Qu’es-tu devenue, toi si longtemps aimée ?

*

Le poids des ans et des heures passe.

Il laisse son fardeau à nos épaules fourbues.

Point de fougue en l’épuisement des heures.

*

Nous voguons vers des îles sournoises.

Nous abordons aux rivages de nos attentes.

Combien de vents contraires, avant d’en atteindre le port ?

*

Nos yeux ne distinguent plus que vague silhouette.

Le sel nous aveugle.

Le tendre souvenir lui aussi s’estompe.

Sombres nuées toujours nous séparent.

*

Si peu de soupir qui atteignent leur cible.

Un temps de vaines amours nous guide.

C’est dans l’aube délicate que les doigts s’entrelacent.

Trop tard hélas, quand sont amarres larguées.

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Manosque, 18 janvier 2010

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