L'image du matin et une rediffusion

Publié le 20 février 2010 par Bababe

Un rouge gorge tout près dans le jardin que nous  partageons comme pour remplacer l’image d’un paon blanc illustrant un de nos billets suspendu, pour préserver son mystère, son sacré et sa splendeur.

 

Des langues qui meurent… au Bonheur de vivre en paix…

QUAND RAKI S''Y PERD..(.Rediffusion)

Quand Raki  comprit que son grand-père paternel, poète rebelle camerounais, exigeait que ses écrits soient traduits en douala... que sa mère métis, souhaite qu’elle pratique au moins une langue africaine… que son père, lui impose de parler en peulh et l’incite même à suivre les pas de T. Ba qui a perfectionné sa langue maternelle à l’institut des Langues orientales de Paris, et pourquoi sa grand-mère maternelle l’initie au breton comme elle même l'avait été de sa mère, une châtelaine qui ne savait s’exprimer qu’en cette langue…alors face à tant de sollicitations, Raki s’y perd et en arrive même à souhaiter que le monde entier communique dans une seule langue. Pourquoi pas l’anglais, langue la plus usitée ?

Mais cette idée fut aussitôt remise en question quand elle sut que ses grands parents paternels avaient accueilli deux des jeunes Américains qui sillonnaient les villages du Fuuta pour s’initier au peulh. D’ailleurs ces grands parents, si fiers de cet intérêt pour leur langue, avaient attribué à chacun un prénom du terroir. C’est ainsi que Jane est devenue Jeïnaba, et Billie est devenu Bollol.

Rien d’étonnant alors que Raki ,à la fois au cœur et à la croisée de tant de tourbillons se perde dans tant de sollicitations. De toute façon, son possible vœu d’une seule langue universelle se solderait par un Cri du muet, titre d’un des livres de son père.

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