Le paysage s'inverse, non il se dédouble… Et si la glace cédait ? Si je me retrouvais projetée dans le ciel, avec une bosse sur le front car je serai rentrée droit devant dans un poteau, un tronc, une porte cochère ? Je réalise que je ne vois presque jamais de si belles flaques d'eau dans ma vie/ville du sud. Ici le paysage se réfléchit, se déverticalise et change selon si vous avancez, éloignez, vous penchez. Les passants me regardent comme si je découvrais la lune, non… Je regarde. Je fais un pas en arrière, de côté, je m'accroupis, me tords un peu sur le côté, juste pour voir.
La ville est ses miroirs d'un jour révèlent ces choses communes et familières auxquelles on ne prête plus vraiment attention. On voit les arbres nus mais qui les regarde vraiment ? Le soleil disparu, les flaques de figent et tout reprend sa place, se relève, la ville est de nouveau devant moi, verticale, jusqu'au prochain redoux.