L'ennemi public n°1

Publié le 23 février 2010 par Frédérique Paresseuse

Il a le sourcil moqueur, la remarque assassine et il gratte là où ça fait mal avec une constance et une ténacité qui inspirent le respect.

Chaque matin, sur France Inter, Stéphane Guillon dresse le portrait d'une personnalité avec moult vitriol et poil à gratter. Unique héritier (à mon sens) de Desproges, il fait entendre sa petite voix grinçante dans une société dominée par la bien-pensance et le politiquement correct.

Depuis le 12 janvier, il est au théâtre Dejazet à Paris. L'occasion de le voir tordre une nouvelle fois le cou à ses célèbres victimes (Nico et le prince Jean, DSK, Besson...) mais aussi de rire de nos petits travers. Car rien n'est meilleur que de se moquer de soi-même, non ?

La preuve, ce sketch sur les supermarchés bio où, je l'avoue, il m'arrive de traîner :