Il y a décidément quelque chose de pourri au royaume de Sarkozy. Comment des gendarmes ont-ils pu n’avoir aucune compassion pour la jeune fille victime de violence, ne voyant dans la lycéenne qui
s’est volontairement présentée à eux qu’une énième sans-papier ? Comment le préfet du Loiret a-t-il pu signer l’arrêté d’expulsion, indifférent aux menaces qui pèsent sur la tête de
Najlae ? Il a, sans doute, comme tous les préfets de notre pays, des quotas à respecter. Comment a-t-on pu en arriver là en France, terre des Droits de l’Homme, soixante-cinq ans après la fin de
la Seconde Guerre mondiale ? En quoi la lycéenne studieuse et dévouée menace-t-elle l’ordre de notre République ? On ne peut qu’être effaré devant une telle décadence de notre démocratie, devant
le recul insidieux et quotidien des valeurs de fraternité et de liberté qui sont les nôtres. Jusqu’où iront-ils ?
>> Une « manifestation virtuelle et citoyenne pour exiger une véritable protection des femmes étrangères
victimes de violences » est organisée à la suite de l’expulsion de Najlae Lhimer.
>> Voir aussi l'intervention du sénateur socialsite Jean-Pierre Sueur à ce sujet