La page du mercredi 24 février 2010

Publié le 24 février 2010 par Bruno K.

Idiomathique du jour

Bizarrement, en maths on évite toute considération mathérielle.


Claude Elwood Shannon et la théorie de l'information


L'ingénieur électricien et mathématicien américain Claude Elwood Shannon est mort le 24 février 2001.
Il est l'un des pères, si ce n'est le père fondateur, de la théorie de l'information.
Il a ainsi laissé son nom à l'unité de mesure Shannon (équivalente à 1 bit), à la relation de Shannon, à l'entropie au sens de Shannon.
Il avait comme hobbie l'invention de machines farfelues, l'une d'elles étant la machine inutile qui s'éteint dès qu'on l'allume.
Pour s'initier on pourra lire le livre "Invitation à la théorie de l'information." de Dion Emmanuel dans la collection Points Sciences.
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Felix Bernstein


Le mathématicien allemand Felix Bernstein est né le 24 février 1878.
Il est principalement connu pour le théorème de Cantor-Bernstein : s'il existe une injection f d'un ensemble E vers un ensemble F, et une injection g de l'ensemble F vers l'ensemble E, alors il existe une bijection h de E sur F.

Nicolaï Lobatchevsky


Le mathématicien russe Nicolaï Ivanovitch Lobatchevsky est mort le 24 février 1856.
En 1837, il publie en France l'article "Géométrie imaginaire" dans lequel il met au point une géométrie non-euclidienne, appelée géométrie hyperbolique. Une des oeuvres majeures de Lobachevsky est "La pangéométrie" où, en quelque sorte, il fait un bilan de toutes ses découvertes.
A propos des géométries non-euclidiennes, on peut voir les conférences de l'ENS, Promenade non euclidienne, par Charles Boubel ou
La Géométrie non-euclidienne, par Patrick Massot.

Charles René Reyneau


Le Père Charles René Reyneau est mort le 24 février 1728.
Membre de la congrégation de l'Oratoire, professeur de philosophie, il se tourne vers les mathématiques qu'il enseigne à Angers. On le connait surtout pour son livre "L'Analyse démontrée ou Manière de résoudre les problèmes des mathématiques" qui a contribué à la diffusion en France du calcul différentiel et intégral.
On lit dans l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert :
"L'analyse démontrée du P. Reyneau de l'Oratoire, imprimée pour la première fois à Paris en 1708, en 2 volumes in-4° est un livre auquel ceux qui veulent étudier cette science ne peuvent se dispenser d'avoir recours.
Quoiqu'il s'y soit glissé quelques erreurs, c'est cependant jusqu'à présent l'ouvrage le plus complet que nous ayons sur l'analyse. Il serait à souhaiter que quelque habile géomètre nous donnât sur cette matière un traité encore plus exact et plus étendu à certains égards et moins étendu à d'autres, que celui du P. Reyneau. On pourrait abréger le premier volume, qui contient sur la théorie des équations beaucoup de choses assez inutiles et augmenter ce qui concerne le calcul intégral, en se servant pour cela des différents ouvrages qui en ont été publiés et des morceaux répandus dans les mémoires des Académies des Sciences de Paris, de Berlin, de Londres et de Petersbourg, dans les actes de Leipzig, dans les ouvrages de MM. Bernoulli, Euler, Maclaurin etc...
" (source)
On peut feuilleter ce livre sur Google-Livres.