Circulation et Phnom Penh font mauvais ménage [Cambodge]

Publié le 24 février 2010 par Diana
Phnom Penh, capitale du Cambodge, fort de ces 2 millions d’habitants tente difficilement de gérer une circulation de plus de 700 000 motos et de milliers de voitures. Quelques chiffres interpellent quant à la règlementation peu convaincante du bureau de la police routière de la capitale, en voici un extrait :
- 400 agents pour 2 millions d’habitants (je n’ai jamais vu un seul agent verbalisé un automobiliste lors de mes multiples voyages…)
- 53 euros, le salaire d’un agent
- 5 000 riels, le tarif pour une infraction de première catégorie (absence de rétroviseur, défaut de port de casque), soit 0.68 euros. Un tarif souvent négocié qui peut descendre à 4 000 riels
- 30 000 riels pour les infractions de catégorie supérieure (5.20 euros)
Un système qui se veut d’une part peu dissuasif pour les automobilistes, puisque la plupart, ne rechignent pas une seconde à « jeter » un billet de 4 000 riels contre tranquillité. Et d’autre part pour ces agents, qui n’hésitent plus, aux vues de leur salaire dérisoire, à détourner cet argent à leur profit. Les recettes de la journée sont précieusement gardées (représentant env. 20 000 riels par jour) puis partagées à la fin de la journée. Un argent qui ne parviendra donc pas à entrevoir les caisses des commissariats locaux...
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Diana