Flash Forward, c’est quoi déjà ?

Publié le 25 février 2010 par Mg

La grande tendance de l’année, c’est de mettre en pause les séries. Bon, vous avez les Jeux Olympiques qui créent un certain laps de temps où les nouveautés se font rares (ça n’est pas un problème de votre téléviseur), mais on est revenu aux bonnes vieilles mi saisons de plusieurs semaines. « V » par exemple ne reviendra que le 30 Mars, et son dernier épisode avait été diffusé fin Novembre. Bigre. Le cas actuel qui nous intéresse sera plus la vraie nouveauté, Flash Forward, série classée parmi les « évènements » et qui reste un demi succès. Arrêté début Décembre après 10 épisodes, le show revient le 18 Mars. La deuxième partie de saison remontera t-elle les espoirs de la chaîne ?

On reprend les bases. Flash Forward est une série ABC (Lost, Castle, Desperate Housewives, … et « V » 2009 !), et se base plus ou moins sur une nouvelle d’un auteur canadien, Robert J. Sawyer. Dans cette histoire, le monde entier a un aperçu de son futur six mois plus tard, durant un black out d’exactement 137 secondes. Dès leur réveil, une unité du FBI se met en place pour tenter de découvrir ce qui se cache derrière cet évènement, et reconstituer leur futur pour savoir exactement ce qui les menace. Puisque oui, il y a anguille sous roche, et c’est bien le sel de la série. Au fil des épisodes, on va découvrir petit à petit ce qui se trame réellement en coulisses, amenant le groupe de héros à empêcher ou espérer le futur attendu, qu’ils se soient vus mourants ou riches, connus ou seuls, etc.

En tête d’affiche, Joseph Fiennes (Shakespeare in Love, Goodbye Bafana…) en agent du FBI dont la vision amène l’enquête. On trouve ensuite son collègue du Bureau (John Cho, échappé de Harold et Kumar, plutôt une bonne surprise ici), un scientifique sympa mais sans doute à l’origine de la chose (Jack Davenport), suivi de son confrère moins sympa mais tout aussi suspicieux (Dominic Monaghan, dont c’est le grand retour depuis son rôle de Charlie « Not Penny’s Boat » dans Lost), Sonya Walger (en l’occurence la Penny de Lost) en épouse du héros dont le couple bat de l’aile, et quelques autres rôles gravitant autour. Sans avoir de stars dans ses rangs, on peut dire que Flash Forward a su constituer un groupe homogène, qui fonctionne plutôt bien à l’écran. Pas comme l’équipe artistique, donc.

Car du côté de la production, ce sont les chaises musicales. Initialement la série est adaptée, le pilote écrit et réalisé par David S. Goyer (scénariste reconnu des derniers Batman, entre autres), avec Marc Guggenheim en tant que co-créateur et producteur et Brannon Braga comme producteur (vieux routier des séries SF). Le projet commandé par ABC est initialement une première saison de 22 épisodes, qui passe ensuite à 25, pour revenir à 24 (le final aura lieu le 27 Mai, il reste à voir ce que donnera l’épisode qui sera diffusé au moment du flashforward, en Avril, six mois après le début de la série). Du côté des showrunners, c’est la valse : en Octobre Guggenheim part, laissant la place à Goyer qui fait office de, jusqu’en Février où il part à son tour (il écrit en ce moment les bases du prochain Batman, et apparemment Superman, entre autres). Restant quand même producteur, il est remplacé au poste créatif par le trio Jessika Borsiczky, Lisa Zwerling et Timothy J. Lea. Moins connu certes. Mais deux changements de cette importance en une demie saison, c’est à se demander…

Et comme cadeau bonus, 4 posters de la chaîne brésilienne AXN, qui met en scène quatre personnes face à leur « moi » futur. Echanges.

Un retour sur les dix premiers épisodes ; www.filmsactu.com