Et le César de la meillleure présentation de cérémonie est attribué à...

Par Poclatelephage

Impossible hier soir de passer à côté de la soirée de l’année, non pas les NRJ Music awards présentée avec brio par Nikos, mais les Césars animés par Gad Elmaleh et Valérie Lemercier…

Ces deux là se succédaient presque à eux-mêmes puisqu’il ont fait partie de la liste prestigieuse des maîtres de cérémonie de l’émission depuis que Canal plus a repris la franchise, qui compte également Edouard Baer ou Alain Chabat. Depuis que l’esprit Canal souffle sur les Césars, on sait qu’il se passera forcément quelque chose d’amusant durant la soirée et que de toute façon on ne s’ennuiera pas.


Tout a pourtant assez mal débuté avec le discours heurté, poussif et répétitif de la plus américaine des actrices françaises, Marion Cotillard, promue présidente d’honneur de la soirée, sous les yeux de Charlotte Gainsbourg qui faisait franchement la gueule. Je ne maîtrise pas la filmographie de Marion Cotillard mais du peu que je l’ai vue dans les émissions télé, je ne suis pas sensible à son aura. Elle semble désormais maîtriser aussi bien le français que David Charvet en plus…


Fort heureusement, la cérémonie officiellement ouverte, les deux maîtres de cérémonie ont pris le relais. Après une danse endiablée, qui n’égalera pas dans mon cœur le numéro de Valérie Lemercier sur Zook Machine, qui restera à jamais culte, les deux compères se sont lancés dans un formidable numéro de stand-up, absolument hilarant, nous épargnant une allusion au Docteur Delajoux qui aurait mis tout le monde franchement mal à l’aise. En revanche, la blague sur « LCL » qui tournait une publicité dans le voisinage, privant ainsi la soirée de ses têtes d’affiche, m’a fait hurler de rire.


Par la suite, le jeu entre les deux comparses et les remetteurs de récompenses, dont Virginie Efira, ce qui m’a fait halluciner, a plus ou moins bien fonctionné. Le problème de cette ambiance gaguesque dans laquelle un ours affublé d’un sac Chanel a quand même traversé la scène, c’est qu’on ne sait jamais où commence la blague et où démarre le sérieux. Ainsi, je n’ai toujours pas compris, parce que j’ai beaucoup zappé mais j’y arrive, si l’intervention chantée de Jeanne Balibar était supposée être drôle ou pathétique.
Oui, j’ai beaucoup zappé car sur France 2, en slalom de snowboard, un français a réussi a décroché une médaille, essentiellement parce que Nathalie Simon ignorait jusqu’à son existence. Puis j’ai tenté de regarder le slalom spécial pour voir notre représentant national échouer à quelques marches du podium. Mon beau-père qui est plus fort que les spécialistes du service public m’avait indiqué plus tôt dans la journée que Julien Lizerou pouvait faire un podium ou échouer à la quatrième ou cinquième place, bien joué Beau Papa ! Quant à Patrick Montel, il s’est chargé du 30 kilomètres, pardon « 30 bornes », ski de fond femmes exaspérant la pauvre consultante au bord de la dépression nerveuse déjà après 15 jours de biathlon et de ski nordique.
En revenant sur canal +, j’ai vu la robe de Laetitia Casta et l’ensemble du triomphe du Prophète. Je n’ai pas écouté Isabelle Adjani qui a prononcé un discours visiblement trop long et qui a du mal à se hisser sur scène. En revanche, j’ai beaucoup aimé que l’espoir masculin de l’an dernier qui n’était pas présent lors de la précédente cérémonie reçoive son césar à retardement et remercie Christine Albanel.
Ce duo mérite vraiment des éloges et je suis heureuse que Han Solo ait reçu un César.