Hal : un hommage national réduit à un spectacle au palais des beaux-arts

Publié le 01 mars 2010 par Mj1729

HAL : UN HOMMAGE  NATIONAL  

RÉDUIT À UN SPECTACLE AU PALAIS DES BEAUX-ARTS


La cérémonie nationale d'hommage aux familles endeuillées lors  de la catastrophe ferroviaire de Hal-Buizingen a été boudée par une salle quasiment vide des parties civiles de la nation devant un parterre limité représenté par les forces vives des plus hauts dignitaires du pays, présidé en tête par le Premier ministre Yves Leterme assisté du prince Philippe et qui étaient sensés représenter la "nation toute entière"


C'est d'un "deuil national" qu'il s'agit, qui a fait 18 morts, et un enfant mort-né, ainsi que plus de 150 blessés le 15 février dernier, pas d'un affront supplémentaire de nos politiciens faute d'incapacité à agir au détriment de la survie de notre peuple et des questions de sécurité liées au chemin de fer belge !


Le Premier Yves Leterme, les ministres-présidents, les présidents d'assemblée et les présidents de partis dont le président du PS, Elio Di Rupo, bourgmestre de Mons dont la région a été particulièrement touchée par l'événement, des représentants de l'ordre judiciaire et d'autres dignitaires présents dont les représentants de la laïcité et des cultes musulman, israélite, protestant, orthodoxe et catholique, ont fait fort ce samedi en se présentant sur l'estrade du Palais des Beaux-Arts comme représentants officiel s de la cérémonie d'hommage et en étant pourtant impliqués dans les mauvais choix politiques qui ont amené ces dernières années les catastrophes, sans en avoir tiré les leçons d'usage, mais que vaut la vie du peuple aux yeux de cette caste politique de citoyens au-dessus de tout soupçon et de toute prérogative de pouvoir non rendue dans l'intérêt des citoyens de ce pays !

 « Les cœurs des proches des victimes n'auront pas été réchauffés » devant une assemblée essentiellement représentée par la classe politique, seule responsable de ses propres carences et incompétences, si elle semble avoir apporté samedi une réponse hypocrite au "deuil du pays" en figurant à l'hommage improvisé par leur présence comme pour clore cette tragédie épouvantable qui pouvait être évitable, celle-ci ne brillera pas par ses responsabilités futures !

C'est un précédent politique sans nom dans l'histoire des deuils de notre pays, samedi était celui des victimes de la catastrophe de Hal, sans la présence du peuple et des familles proches, il est impensable de rendre un hommage aux victimes de la nation dans une salle de spectacle du Palais des Beaux-Arts rebaptisé en Bozar, en dehors du choix d'un lieu public approprié et ouvert sans contrainte à la nation !