Claude Allègre contre les imposteurs de l'écologie

Publié le 01 mars 2010 par Copeau @Contrepoints

A l'heure où les masques commencent à tomber, où les scandales concernant le monde des adeptes du réchauffement climatique s'accumulent, Claude Allègre donne le coup de grâce. Son livre, construit sous forme d'entretiens avec le journaliste Dominique de Montvalon, reprend les arguments scientifiques et éthiques des « sceptiques » : on ne peut pas mesurer avec exactitude l'évolution du climat sur 50 ou 100 ans et l'homme n'est sûrement pas responsable des changements climatiques. Attention ! L'ancien ministre ne nie pas l'évolution du climat mais il rappelle que l'humanité a déjà connu des époques glaciaires et des époques chaudes. En l'an 1 000, il faisait plus chaud qu'aujourd'hui ! La température a augmenté 800 ans avant le CO2 ! Au Moyen Age, lorsque les Vikings ont découvert le Groenland, il y avait encore moins de glace qu'aujourd'hui.

Dire que l'activité humaine exerce une influence pleine de conséquences sur le climat n'est pas démontrable. Allègre démonte méthodiquement les théories des « scientifiques » comme Maurice Strong, James Hansen, John Houghton, Michael Mann ou encore Phil Jones. Mieux encore, il cite des dizaines de savants qui soutiennent la même chose que lui. Ce sont eux aussi des sceptiques. Au premier trimestre 2009, un Congrès a été organisé à New York réunissant des spécialistes qui ne croient pas au réchauffement climatique : ils étaient plus de 800. Une pétition a été lancée aux Etats-Unis et a réuni plus de 5 000 signatures de scientifiques, au canada, plus de 600 climatologues ont mie en garde contre les conclusions des « catastrophistes ». Il n'est donc pas seul, contrairement à ce que peuvent dire les médias français saisis par « la fièvre verte ». Ces médias qui duFigaro à Libération assènent les mêmes clichés. Montrer le Kilimandjaro sans son chapeau neigeux en disant que c'était la faute du réchauffement climatique relève de l'escroquerie idéologique. Deux mois après, le pic était à nouveau coiffé d'une calotte de neige. Que dire de la télé où il n'existe que le discours officiel, celui du GIEC, cet organisme appartenant à l'ONU d'où est parti la théorie du réchauffement climatique ? Des dizaines de « scientifiques » provenant d'une centaine de pays dictent les dogmes du réchauffement climatique depuis 1988.

L'ancien ministre de l'Education explique que le fait de dire que la fonte des glaces contribuerait à la hausse dangereuse des niveaux des mers est une ineptie. La banquise est un immense morceau de glace flottant sur l'océan. Si vous mettez des morceaux de glace dans votre verre de Whisky, le niveau du liquide va monter. Mais si vous attendez que la glace fonde totalement, le niveau du liquide ne s'élèvera pas d'un millimètre de plus parce que la densité de la glace est inférieure à celle de l'eau.

Parmi les personnages les plus nuisibles dans le domaine de la désinformation il y a l'ancien vice-président Al Gore. Il a fait de la lutte contre le réchauffement climatique un business extrêmement lucratif ce qui fait de lui l'un des premiers multimillionnaires verts. On ne le sait pas en France, mais les bêtises que Al Gore prêche partout dans le monde lui ont valu même des condamnations. La haute Cour de Londres l'a condamné pour diffusion de fausses preuves scientifiques et son reportage n'a pas été diffusé dans les écoles britanniques (la presse française n'en a pas parlé).

On ne peut que se réjouir de voire que le livre de Vaclav Klaus et publié par l'IREF est cité par Claude Allègre : « En Europe, le seul chef d'Etat à avoir courageusement pris parti contre les thèses du GIEC – avec un livre très documenté à l'appui – est le président tchèque Vaclav Klaus ». En revanche, nous ne le suivons pas quand il se déclare favorable à une taxe carbone internationale ou il affirme soutenir les voitures électriques ou bien l'énergie solaire. Ne s'agit-il pas là aussi d'autres fromages à la disposition des gouvernements et des diverses organisations bureaucratiques ?

Texte repris avec l'aimable autorisation de Jacques Garello, depuis Libres.org. Image : couverture du livre de Claude Allègre, tous droits réservés