Top Chef : Grégory n'a toujours pas été éliminé !

Publié le 02 mars 2010 par Poclatelephage
Après un premier épisode un peu décevant, « Top Chef » a pris son rythme de croisière hier soir. Alors certes l’émission garde un défaut de taille : elle est loooooooooooongue comme un jour sans pain, mais grâce à un rythme plutôt soutenu j’ai bien supporté de patienter jusqu’à 23h30 et à l’élimination finale.
Cette semaine, nos apprentis Top Chefs devaient en préambule préparer à l’improviste et en un temps record un « canapé » avec un buffet relativement quelconque qualifié par le pape de nuits parisiennes, juré pour l’occasion, de « buffet d’une circonscription de province » (tu sais ce qu’elle te dit la Province ?). Ce premier amuse-bouche était destiné seulement à favoriser le vainqueur de l’épreuve, qui pouvait décrocher ainsi un avantage considérable pour la suite, dixit Stéphane Rotenberg. D’ailleurs, il a tellement été avantagé qu’il a du ensuite passer l’épreuve de rattrapage, mais je saute des étapes.

Le Belge a donc proposé la bouchée apéritive la plus design – celle qualifiée de plus féminines par le jury - et emporté le droit de choisir son équipe pour l’épreuve décisive du jour, qui consistait soit à cuisiner un plat et un dessert pour moins de 500 calories pour les danseuses d’un prestigieux cabaret, soit à s’attaquer aux abats pour les rendre délectables. Cyril Lignac avait, de son côté, composé les binômes pour cette nouvelle épreuve et le belge a choisi bizarrement de rejoindre celui comptant Grégory, qui est quand même supposé être le moins brillant des compétiteurs.

Bon, l’épreuve diététique a été un peu gâchée par la course au ravitaillement, un peu vaine à mon goût, mais par la suite les choses se sont corsées. Les deux équipes qui avaient donc acheté des produits pour réaliser leur menu ont du switcher de courses avec leurs adversaires et se sont donc retrouvées face aux mets de l’autre binôme. Un sacré défi… Au débotté, en dix minutes, les deux équipes ont donc du recomposer un menu léger avec des produits qu’ils n’avaient pas privilégiés au départ…
La phase de cuisine durant laquelle le stress monte tout doucement n’est ensuite pas des plus passionnantes, même si les gestes et la rapidité d’exécution des cuistots sont amusants à regarder. L’affichage des « trucs » des candidats à l’écran est assez sympathique cependant.
Au final, les deux équipes ont proposé des plats entrant dans les critères du jury et je suis restée scotchée par le dessert à la pomme tout en texture proposé par les adversaires de Grégory.
De l’autre côté, avec les abats, les choses ont commencé gentiment à se corser. L’émission a même pris des faux airs de « Fear Factor » quand les candidats ont dévoilé les mets qu’ils devaient cuisiner dissimulés par des torchons. Au programme, pour la première équipe : de la cervelle, des pieds de veau et des oreilles de cochon et de la queue de bœuf et pour la seconde : des tripes – je commence à avoir la nausée -, du cœur de bœuf – un truc énorme – et de la langue, qui me fait désormais toujours songer à la candidate parisienne un peu barrée d’un « dîner presque parfait »… Les candidats n’ont pourtant pas semblé rebutés par le défi et se sont attaqués bravement à la dénervation de la cervelle, au découpage des pieds de veau ou du cœur. Personnellement, j’avais limite envie de vomir en les voyant tripoter avec amour les tripes.
Mais, les abats sont finalement passés au second plan de l’épreuve puisque nous avons assisté au rapprochement de deux candidats. La dernière fille de l’aventure, Yok-Yok et le beau Benjamin, ex animateur sur Gulli, ont entreprise une parade amoureuse en accommodant les tripes sous le regard mi amusé, mi agacé des juges. Mononoké a même léché les doigts du beau Benjamin (pas le tentateur, l’autre…).
Ce rapprochement ne leur a pas porté chance puisque au final le binôme a été mis sur la sellette, tout comme l’équipe formée par Grégory, le super belge et un garçon hésitant.

L’épreuve d’élimination a confronté les candidats à leur pire terreur : réaliser un dessert… Les abats à côté apparemment c’était de la gnognotte. Aucun des supers cuistots n’a proposé un truc qui aurait été susceptible de m’allécher ou simplement « gourmand » à mon goût, ce que je trouve assez hallucinant.
Au final, ce n’est toujours pas Greg qui quitte l’aventure mais le beau Ben malgré son idylle naissante avec Yoaké (et non Yok-Yok). Je reste assez hermétique aux critères d’élimination. Le smoothie à l’avocat – dans un dessert donc – de Greg me paraissait pourtant hautement éliminatoire.
La semaine prochaine, nos jeunes amis cuisineront pour des enfants avant de s’attaquer à la préparation apparemment hautement foireuse d’un banquet…
Décidément, la recette de « Top Chef » fonctionne bien sur moi. Je suis sensible au zeste de télé-réalité qui pimente la compétition culinaire. Je me suis déjà attachée aux candidats, et j’ai déjà mon favori et mon compétiteur honni (Brice, le brouillon exaspérant). Je ne peux pas m’empêcher de soutenir Greg en songeant qu’il devrait partir prochainement et j’espère que la dernière fille en course restera quand même encore en course un moment.
Bref, je vous conseille « Top Chef » réellement !