Le manager de López pas content après USF1

Publié le 03 mars 2010 par Jg56
Le manager de José María López, Felipe McGough, est parvenu non sans efforts à casser le contrat du pilote argentin chez USF1. López est l'une des victimes collatérales de l'échec du projet d'écurie américaine et cherche désormais une solution de repli, à dix jours du début de la saison.
Le pilote aura fait partie de l'équipe à peu près deux mois. Titularisé lors d'une cérémonie prestigieuse en présence de la présidente argentine, Cristina Fernandez de Kirchner, José María López, déjà surnommé "Pechito", pensait bien avoir réalisé l'un des gros coups du marché des transferts, venant du formule de tourisme de son pays. Quelques semaines plus tard, il n'en est plus rien : un échec qui reste en travers de la gorge du pilote mais aussi de son manager, qui pointe du doigt le co-propriétaire et directeur de l'écurie américain, Ken Anderson.
« Le principal coupable de tout cela est Ken Anderson. » a lancé McGough. « Ces gens ont dupé la FIA, la FOTA et toutes les écuries, la FOM, tous les employés qu'ils ont recrutés, "Pechito" et Miloš Pavlovic, l'autre pilote qu'ils avaient engagé pour faire partie de leur projet. »
« Ils ne nous ont pas seulement roulés. La situation d'USF1 en Europe fait scandale parmi les équipes car cela donne une très mauvaise image de la F1 ; l'Argentine n'est qu'une petite partie du problème mais ça a un très, très grand impact pour la F1. »
Voyant le projet patiner inexorablement, McGough est allé défendre les intérêts de son poulain pour tenter de lui faire retrouver sa liberté. Et non sans peine... « Nous avons passé toute la journée à discuter avec l'équipe et finalement réussi à le libérer de son contrat.
» a révélé McGough. « Nous avons eu une réunion avec Ken Anderson, les représentants de Chad Hurley, Peter Windsor et les avocats de l'équipe. »
« C'était une situation très complexe parce qu'ils n'avaient pas enfreint les règles du contrat mais nous savions tous qu'ils ne seraient pas à la première course Bahreïn, nous devions donc trouver une solution pour que José María ne soit plus lié à l'équipe et puisse trouver une alternative ; nous y sommes donc parvenus après plusieurs heures de négociations. »