Du Transgénique au Capitalisme en passant par le Communisme, il n’y a qu’un pas…

Publié le 04 mars 2010 par Philippejandrok

Ce qu’il y a d’inquiétant avec les OGM se sont les dérivés et les conséquences ; aujourd’hui, nos généticiens sont capables de faire des animaux transgéniques, ils sont capables de les rendre fluorescents pour des besoins divers et variés, et si l’on peut modifier génétiquement un mammifère, qu’est-ce qui empêchera nos savants de fabriquer des humains transgéniques à l’avenir ?

Mais ce n’est pas encore pour moi le plus inquiétant, ce qu’il l’est, c’est que l’on pourrait très bien fabriquer des virus transgéniques et les lâcher dans la nature pour contaminer les espèces vivantes, humains y compris, une sorte de terrorisme biologique et fabriquer par la même occasion un antidote produit par le labo producteur du virus et tenir ainsi les humains en otage.


- Nous avons l’antidote à vos misères, il vous en coutera tant… Si vous avez les moyens, vous guérirez, si vous ne les avez pas, vous mourrez.


Formidable moyen de réduire la population de la terre, mais quelles seront les conséquences d’une contamination par OGM et de son antidote sur le corps et la biologie humaine ?

Sommes-nous certains que ce type de manipulations sera sans risques ?

Hier, nous étions à la merci des seigneurs et des rois, des hommes politiques, aujourd’hui, nous sommes à la merci du moindre généticien qui est capable de fabriquer une arme invisible pouvant contaminer un nombre d’êtres humains qui dépasse l’entendement.

Cela n’arrivera jamais !

Mais qu’en sait-on, que savons-nous de la folie des hommes et de la folie causée par la fièvre de l’argent dans un système où l’argent est un dieu, alors que ses adeptes sont prêts à tuer pour en avoir plus, toujours plus, sans se soucier le moins du monde de son prochain.


- « Mon prochain n’étant pas moi ou les miens, je m’en désintéresse. »


Je crois que c’est justement le problème dans une société comme la nôtre le désintérêt d’autrui, alors que c’est justement dans les situations de crise et de désespoir que les humains doivent se serrer le coudes. Lorsque l’on fait un retour en arrière et que l‘on analyse les racines du Communisme, celle-ci vont se plonger, entres autres, dans les révolutions sociales du XIXe siècle et dans les pensées des philosophes occidentaux, comme Prud’hon avec son ouvrage « philosophie de la misère » que Marx critique avec ironie, malgré des points communs entre les deux hommes.

40 ans plus tard, la parution de l’étude des peuplades amérindiennes, dites primitives, dans « Ancient Society »  de Lewis Henry Morgan (1817-1881), juriste, homme politique et un des premiers anthropologues américains, influencera sérieusement Friedrich Engles qui reprendra ses théories à son compte, dans son ouvrage "L'orgine de la famille, de la propriété priée et de l'état" (1884). Marx puisera également dans ce vivier d'idées pour parfaire une théorie et une doctrine qui s'affirmiat chaque jourd d'avantage dans les classes prolétariennes européennes.

Si les notions de partage et de communion ont été si bien saisies par nos philosophes, c’était pour tenter d’améliorer le sort de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui travaillaient pour des salaires de misères et dans des conditions le plus souvent épouvantables, cela, pour entretenir une classe favorisée et peu nombreuse.

Le Parti Communiste est né de la souffrance des plus faibles exploités par un système foncièrement injuste, mais le Communisme s’est galvaudé, il s’est pourri pour devenir le pâle miroir d’une dictature économique, la dictature du prolétariat qui, sous couvert de partage, a organisé une privation constante et une restriction totale des libertés.

Les études de Morgan ne pouvaient convenir qu’à des petits groupes, qu’à des tribus ne comportant pas plus qu’une centaine d’individus animés de bonnes intentions et de véritables notions de liberté, et pas à des millions d’âmes, comme Lénine, et plus tard Staline les ont imposées au peuple Russe.

La preuve était faite, on ne pouvait pas prendre exemple sur un mode de vie « primitif » pour le transposer d’une société à une autre, sans tenir compte des facteurs sociaux culturels et économiques.

Mais les théoriciens ont pratiqué le péché d’orgueil de croire que les hommes naissent égaux, sans tenir compte des différences sociales et culturelles qui font justement des hommes, des êtres différents, mais certainement pas égaux, et égaux face à quoi, à qui ?

Quelle digression, le Transgénique pour arriver au Communisme, je suis rouge, je dois avoir de la fièvre, je prendrais ce qu’il faut pour me guérir ; c’est la lutte des labos et des autorités qui agissent ensemble, dans l’ombre, pour imposer à la majorité des exploitations de produits « empoisonnés » pour valoriser l’économie, car c’est exactement le sujet, BASF produit Amflora, une pomme de terre transgénique plus riche en amidon pour la fabrication de papier, de carton et de fibre textile.

Le transgénique sera sous nos mains, emballera nos aliments ou nous, tout simplement grâce à l’industrie textile. Si l’on pense qu’une lessive peut provoquer des allergies sur la peau, quelle sera la conséquence avec de la fibre transgénique alors que l’on valorise désormais le coton biologique ???

Aujourd’hui, nous ne souffrons pas de pénurie alimentaire, mais demain ?

Si demain nous devrions rencontrer des périodes de disette, pensez-vous un instant que les populations affamées se poseront la question de manger transgénique ou pas ? Pour survivre, elles seront prêtes à tout.

Lorsque au XVIIIe siècle Parmentier déclara l’utilité et l’importance des éléments nutritifs de la pomme de terre ramenée du Pérou en Italie dès le XVIe siècle, alors que les paysans français souffraient de disette, cette tubercule hautement nutritive était interdite à la consommation. Parmentier parvint à la faire accepter après la Révolution.

À présent, on transforme génétiquement nos fruits et nos légumes pour continuer à enrichir des industries polluantes, mais est-ce la solution pour la planète ?

Nous sommes ce que nous mangeons et nul ne peut contredire cette vérité.

Si nous mangeons transgéniques, si nous respirons transgénique, nous modifierons nos organismes, les organes du rat ont été modifié par consommation exclusive de maïs transgénique, le rat qui est notre proche cousin, comment imaginer que nous serons épargnés ?

Quelle est cette volonté qu’ont nos autorités à laisser les grands trusts empoisonner la planète ?

Nous l’avons vu, la terre prend du temps pour s’autoguérir, mais si le transgénique pourrit et contamine nos sols, il faudra plusieurs générations pour que la terre devienne sainement exploitable, nous devrions y réfléchir sérieusement avant de commettre l’irréparable.

Nous vivons une époque formidable...