Le président de l'U-E se fait enguirlander par Nigel Farage.

Publié le 02 mars 2010 par Granger
Le 24 février dernier, le nouveau président de l'Union-Européenne, Herman Van Rompuy, a fait son entrée au parlement européen et un certain Nigel Farage l'attendait de pied ferme.
Le président du UK Independance Party, Nigel Farage,  a enguirlandé Rompuy lors de son temps alloué au parlement et a affirmé :  
"Je peux dire avec confiance que je peux parler au nom de la majorité du peuple britannique en disant : nous ne te connaissons pas, nous ne voulons pas de vous, et le plus tôt vous [quitterez], le mieux ce sera!"
Quant à Herman Van Rompuy, le président de l'U-E a ensuite tout simplement méprisé le geste puis a répéter avec conviction la propagande élitiste bien connue :
"On a pris des mesures pour sauver les institutions financières, non pas parce qu'on les aime tellement, tant que ça, mais sans eux, il n'y a pas d'économie."
Ce qui est faux évidemment. L'économie a toujours existé, sous toutes sortes de formes, et s'en tire généralement mieux sans l'aide (ou plutôt le contrôle) des puissantes banques. Rompuy a aussi dit :
"C'est grace à l'Union-Européenne que le G20 est né, qu'on a pris l'initiative nous autres!, de créer cet embryon de world governance. C'est pour la première fois que les grandes puissances, les nouvelles et les anciennes, se mettent ensemble pour combattre la crise."
En deux phrases, Rompuy résume le calendrier récent de la gouvernance mondiale au niveau économique : la création d'un instrument de gouvernement mondial (G20) sous le prétexte d'une crise économique qui - c'est bien documenté maintenant - a été conçue, planifiée puis exécutée par de puissantes banques comme Goldman Sachs.
Au courant de ces faits, Nigel Farage a donc raison de pèter les plombs. Bon courage Nigel, ça risque de brasser maintenant.
Regardez les vidéos ci-bas :


Ou regardez cette version doublée de l'intervention de Nigel Farage.