VENONS-EN AUX MAINS ! - ((v.d))

Publié le 21 août 2009 par Vincentdelhomme


Une construction qui me
Tiendrait tête dans le sceau humain
Une obligeance envers moi-même
Une préférence pour la crucifixion
-------Heureuse
Qu’on se déhanche pour
Subvenir à la curée
Qu’on contractualise nos rêves
En heurtant sur des troncs nos bras gantés de blanc
Catégorisons la nuée sous son venin
Écumons les oracles de peu d’horizon
-----Et venons-en aux mains !
À la courte paille tirons celle qui sera tranchée -
La hache se prépare à souiller le voleur -
Le jeu que demain ne fera pas vainqueur
Subodore à l’odeur la rage de ses reins
La teinte du corps se répandra de gris
Sur les lignes autrefois
Infécondes germera
Des choses
Des choses d’entropie majeure
Belles comme l’hybride d’un rat
------Et d’une rose.
Symbiose d’invécu
Surmontée du sceptre au charisme vengeur
Le sceptre et sa mycose d’avoir
Trop voulu se frotter au sexe -
Ce divin diviseur de races
Qui de folie féconda l’océan
Car il faudra s’épancher dans l’ombre
Découvrant le résidu de ses contours
Comme perdus par l’aura morte de sa chance -
Confiance sans nombre aux attentes du vent
Qui versera sans trop en faire
Les valses folles - surnuméraires
En trombes de vaches urinant
Sur le monde jusqu’au
------Débordement
Je me veux de mon temps et gerbe sur la raison !
Il n’aime pas son temps mais voudrait tant aimer -
Il s’efforce à souffler les braises du charnier
---------Qu’on se souvienne !
Qu’on rappelle au bipède sa position
Jusqu’à l’humble plaisir de marcher sur les mains
Joignant à nos pieds nus leur coordination
Bancale - Réapprenons la joie du feu
L’incandescence des premiers lieux
La marée d’embryons convulsés de vie
Qui s’acharnait à essaimer la terre
Ferme d’un pied qui existera dans des milliards de corps -
---Plus tard -
-------Bien plus tard -
© Ratures - Vincent Delhomme - 2010