Ma semaine télé du 1er au 7 mars

Publié le 08 mars 2010 par Corboland78

Roger Gicquel est mort. Le présentateur vedette du JT de 20h des années 70 au regard de cocker nous a quittés. Sa vie et son œuvre se résument à cette formule « La France à peur ! » restée dans nos mémoires de téléspectateurs. Pour les plus jeunes qui ne le connaissaient pas et pour les anciens qui perdent la mémoire, voici le document historique du 18 février 1976 :

  

Presque machinalement dorénavant, le mardi soir je me cale devant TF1 pour suivre les aventures du Dr House. L'as du diagnostic toujours à l'aise dans ses baskets balance ses vacheries à ses subalternes, rudoie ses patients « Vous ne sentirez rien ......... excepté une très vive douleur ! » tandis qu'il plante son bistouri dans le flanc d'un malade ! Egal à lui-même donc, si ce n'est que durant cette nouvelle saison il pense beaucoup à Cuddy la patronne de la clinique. Le toubib aurait-il un cœur ?

Mercredi quand j'ai branché la télé restée sur TF1 le match de football Espagne/France débutait. Comment peut-on s'obstiner à regarder nos footeux ? Pitoyables pendant les matchs de qualification pour le Mondial pouvaient-ils être meilleurs en match amical devant une des équipes favorites de cette Coupe du Monde ? Cette question m'a occupé l'esprit pendant une mi-temps - car j'ai le cerveau lent ! - avant que je ne passe à une autre occupation et ferme le poste.  

Jeudi une fois n'est pas coutume, c'est NT1 qui me fait de l'œil avec une comédie de Robert Zemeckis La mort vous va si bien (1991) avec Bruce Willis dans un rôle atypique, Goldie Hawn dont la bouche en ventouse effraie plus qu'elle n'affole et Meryl Streep à l'aise dans tous les genres. Elixir de jeunesse, immortalité, jolis trucages et bons acteurs, dialogues ponctués de répliques cinglantes, un petit film bien sympathique.  

Vendredi soir dernier rendez-vous sur ARTE avec les Enquêtes de l'inspecteur Wallander. Le pauvre Kurt fait bien pitié, les yeux chassieux, les épaules qui s'affaissent sous le poids des soucis, tout le contraire du héros traditionnel. Ajoutez à cela, un collègue proche qui se fait buter parce qu'il ne lui a pas assez prêté attention, une jeune fille dont il ne peut sauver la vie, sa propre fille sous la menace de l'arme du tueur qu'il traque, pff ! parfois on préfèrerait rester couché plutôt que de subir par écran cathodique interposé de tels tourments. Comme la mise en scène adopte le style cher à Ingmar Bergmann autre suédois bien connu, nous arrivons, Kurt et moi, au terme de cette enquête au bord de l'agonie. J'ai l'air de dénigrer mais en fait j'ai beaucoup aimé cette série de téléfilms. 

Samedi, lovés dans le canapé ma douce et moi, nous suivons d'un œil désabusé une enquête de Navarro sur TMC. Il s'agit d'une rediffusion de 2001 mais à cette époque - sage alors - je ne me risquais pas dans ce genre de programme. Pourquoi m'y risquer aujourd'hui me demanderez-vous ? Je n'en ai aucune idée car franchement c'est très lourd - Hannin oblige -, scénario, jeu des acteurs, rien n'est à sauver, excepté le mot FIN.

Je termine mon week-end dimanche avec l'Inspecteur Barnaby sur France3 même si il est vrai que j'aurais préféré regarder Les Cheyennes sur ARTE mais je n'ai plus les moyens de m'offrir des films qui se terminent vers 23h30. Par ailleurs mon programme m'informe que sur NT1 est diffusé un film de Robert Thomas (1983) Mon curé chez les Thaïlandaises. Je reste toujours pantois d'admiration devant ce genre d'exploit cinématographique car je comprends que des acteurs aient besoin de tourner pour vivre, des réalisateurs de faire des films pour le même motif, mais quels producteurs peuvent risquer leur fric là-dedans ? A moins qu'ils n'aient droit à des avantages fiscaux ? Quant au titre ... il a du être emprunté à un nanar du X des années 70 signé Max Pécas ?

Je constate que cette semaine de télévision aura été une semaine de questions restées sans réponses.