« Dancing machine », une expositionextra-ordinaire dans la pure tradition « Via »

Publié le 10 mars 2010 par Gregory71

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maubeuge/actualite/Secteur_Maubeuge/2010/03/06/article_dancing-machine-une-expositionextra-ord.shtml

eudi soir, le voile s’est levé sur « Dancing Machine », l’exposition incroyable du festival numérique « Via ». …

Et il y avait du monde à l’espace Sculfort ce soir-là pour tester, à l’occasion de leur inauguration, des installations plus extra-ordinaires les unes que les autres. Parmi celles qui ont attiré notre attention, on trouve dès l’entrée, dans un espace Sculfort transformé en antre de l’art électronique, Squeeeeze, l’igloo improbable, sorte de cabane stéréophonique qui invite les spectateurs à former des groupes et à chanter à bandes.

L’interactivé est totale quand il s’agit de pointer son micro vers les murs formés par des hauts parleurs liés en série. Solenoïd et Autogene les deux installations de Peter William Holden, sont hallucinatoires. Imaginez donc huit souliers à claquettes, reliés par un système circulaire et une structure robotique, dont les mouvements engendrent des sonorités qui rappellent les performances du duo formé par Fred Astaire et Ginger Rogers. Un enchantement qui se poursuit avec la chorégraphie de huit parapluies s’animant en musique.

Un peu plus loin, les gens font la queue devant le Nemo Observatorium de Lawrence Malstaf. Installé sur une chaise au coeur d’un cylindre, vous avez le moyen, en appuyant sur un simple bouton, de déclencher des bourrasques qui font virevolter des milliers de bulles de polystyrène. À peine remis de cette expérience unique, ludique et bluffante, il est temps de se bouger un peu sur le Dancing with me de Grégory Chatonsky. Suffit juste de brancher votre MP3 sur une installation et vous verrez s’animer – toujours en rythme – les corps de jeunes femmes filmés sur Youtube.

Les faisceaux lasers de Score light d’Alvaro Cassinelli achèvent notre voyage dans le fabuleux monde de « Via », Didier Fusillier l’aura aussi rappelé le soir de l’inauguration. Une fois encore, son esprit a frappé sur la Sambre. Tout le monde nous l’envie. Pour une fois, personne ne s’en plaindra ! •