Déjà trop tard. Je vous prends à 1-0. Pour le REAL. 11 minutes.
Ca commençait mieux, un joueur fermait les angles. Je crois que ce peut être une métaphore utile, dans la vie.
"As-tu fermé les angles ? Bah alors, tu peux t'en prendre qu'à toi-même"
Lyon joue bas. "Joue haut, Lyon, joue haut !"
"Vis haut Ema, vis haut". Prends les choses de la tête, parfois. Décroisée, ça peut fonctionner. Confonds pas. Ne te prends pas la tête.
Anesthésié, fébrile, se relever. Ne pas la jouer facile non plus.
(terrible, pour chaque bleu (Lyon), il y a 3 blancs (Madrid) autour. ça semble pas logique vu qu'ils sont autant sur le terrain)
Ca psychote là. T'es pas énorme, mentalement. C'est le problème. Reste dans le match, please.
S'il le faut, organise un petit concile avec tes partenaires.
Un décalage ne te fera pas de mal, Ema, crée-le.
Ton énergie pompée, tu vas pourtant à la corne (?), sans broncher.
Un peu désabusée, certes. Mais t'en auras des occasions franches, ça viendra.
42:24.
Etre plus percutante, par exemple, aiderait. S'appliquer. Avoir de la présence. Un coup de rein, peut-être.
Tu sais, Ema, le match est loin d'être terminé. C'est pas toujours les mêmes, qu'auront le pouvoir dans les vestiaires.
Et tu laisses filer, tu laisses filer.
Parfois on te laisse la semelle, et ça ce n'est pas facile, j'en conviens.
Tu perds ta lucidité.
Puis tu vas mieux, tu vas mieux.
Dieu que t'étais inquiétante.
Alors, enfonce le clou !
T'as faim. T'enchaînes. Tu sembles dans le coup (une passe derrière la jambe d'appui).
C'est pas fait, sûr.
BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT
(pour Lyon, qualifié pour les quarts de finale si le Real ne marque pas 2 buts)
Tu mets le feu. Sans t'affoler.
77'
Surtout, pas de faute, Ema.
Tu sais, les coups sont francs.
Et t'es dans ton registre, de plus.
Replace ta défense, déjà. Parle-toi.
Impeccable.
Saignante.
A la régulière.
Que c'est bien.
Que c'est beau.
Un immense bravo.
Et un blog formidable : FIGURATION FEMININE