Benfica Lisboa / Olympique de Marseille

Publié le 11 mars 2010 par Vinz

(il s’agit d’un article de Fifou, souvent imité,  jamais égalé)

Près de 20 ans après « La Main de Vata », les 2 ex-géants européens, qui ont connu des destinées diverses et pas toujours glorieuses depuis cet évènement, se retrouvent pour la première fois, en 1/8ème de finale de l’Europa League. Présentation du match.

LES SAISONS DES DEUX CLUBS

Le Benfica Lisbonne a connu un été mouvementé et porteur de beaucoup d’espoirs.
L’ex-coach Quique Florès a été remercié et a été remplacé par l’ancien technicien de Braga Jorge Jesus. Ont également débarqué du côté de Lisbonne une pléiade de joueurs prometteurs ou sur le retour (Javi Garcia, Ramires, Coentrao, Keirrisson, Saviola).

Le début de saison a largement été à la hauteur des espérances, avec des victoires à la pelle, plusieurs scores très larges, et une volonté de pratiquer un football flamboyant et offensif. Grâce notamment à un Cardozo en buteur implacable (largement au-delà des 1 but/match), les Encarnados se sont rapidement installés dans le wagon de tête de SuperLiga.

Une défaite à l’automne face aux surprenants joueurs de Braga a fait chuter le Benfica de sa place de leader, mais les Lisboètes ont néanmoins repris immédiatement leur rythme, réalisant encore de nombreuses victoires (notamment le Clasico face au FC Porto), et restant à l’affut juste derrière Braga, surprenant leader.

La fin de l’année 2009 et le début de l’année 2010 voient les Lisboètes montrer des signes de fatigue (blessures de quelques joueurs, victoires moins larges et moins de vitesse dans le jeu) même si les 3 points sont encore bien souvent au rendez-vous. De plus, la large victoire (5-1) du FC Porto sur Braga a fait tomber ces derniers de la place de leader, place récupérée par Benfica.

En Europa League, les Encarnados ont jusque-là réalisé un parcours presque sans tâche. Un 1er tour bien maîtrisé. 1 défaite pour 5 victoires, avec quelques cartons (5-0 contre Everton), dans le sillage d’un Di Maria exceptionnel dans cette compétition, et de Saviola et Cardozo en buteurs inspirés (respectivement 4 et 5 buts).

Le 1/16ème de finale les a opposés au Hertha Berlin, qui connaissent une saison catastrophique (dernier de Bundesliga). Auteur d’un match nul décevant en Allemagne, les Lisboètes ont parfaitement rectifié le tir en explosant les Berlinois au Stade de la Luz (4-0), avec encore notamment 2 assists de Di Maria.

L’Olympique de Marseille a également connu un été mouvementé, avec le départ du Belge Eric Gerets et l’arrivée de Didier Deschamps. Eté également marqué par la mort de l’actionnaire Robert-Louis Dreyfus, qui comme dernier cadeau aux supporters phocéens, leur a offert l’Argentin Lucho Gonzalez pour quelques 18 millions d’euros. Sont également arrivés sur la Cannebière notamment Heinze, M’Bia, Morientes, Souleymane Diawara et Edouard Cissé.

Le début de saison est compliqué pour les Olympiens, qui voient El Comandante avoir du mal à rentrer dans le rythme, notamment à cause de blessures. De plus, les joueurs ont du mal à s’adapter au système Deschamps et proposent un jeu assez fermé et pauvre, avec des résultats irréguliers à la clé.

Rejetés assez loin en Ligue 1 fin Janvier, une discussion franche aurait eu lieu entre l’entraîneur et ses joueurs. Discussion qui a semble-t-il porté ses fruits puisque depuis, les Marseillais produisent un jeu bien plus ouvert et plus efficace, grâce notamment à l‘installation d‘un nouveau schéma de jeu en 4-3-3 qui semble mieux convenir aux joueurs.

De plus, Valbuena et Ben Arfa, bannis depuis le début de saison, ont été « pardonnés » par Deschamps et ont parfaitement négocié leur retour. De même, Lucho Gonzalez, débarrassé de ses blessures et désormais acclimaté, est aujourd’hui le parfait Cerveau de cette équipe.

Les résultats, et la manière, suivent et Marseille a depuis fait le plein de points, au point de redevenir un candidat crédible au titre de Champion de France.

Sur la scène européenne, les Marseillais ont eu le malheur de tomber dans le groupe de la mort, en compagnie notamment du Milan AC et du Real Madrid. Cependant, les Phocéens n’ont pas démérité, posant des difficultés à leurs glorieux d’adversaires. Et avec un peu plus d’expérience et d’efficacité, peut-être seraient-ils encore de la partie en C1. Terminant à la 3ème place du groupe, ils ont été reversés en 1/16ème de finale de l’Europa League, où ils se sont défaits aisément du FC Copenhague (Deux fois 3-1).

ANALYSE DES EQUIPES

Benfica Lisbonne

Depuis son arrivée au Benfica Lisbonne cet été, Jorge Jésus mis en place un système en 4-4-2 losange « offensif » qu’il ne remet JAMAIS en cause, quelques soient les joueurs absents, et quelque soit l’adversaire du jour.

Equipe-type

———————————–Julio Cesar——————————————

Maxi Pereira——–Luisao————-David Luiz——–Coentrao (ou Peixoto)

———————————–Javi Garcia—————————————-

————-Ramires*——————————————————————

————————————-Aimar*————————————Di Maria

—————–Saviola—————Cardozo—————————————–

*Ramires et surtout Aimar sont incertains, et ils pourraient être remplacés respectivement par Ruben Amorim et Carlos Martins

Autres joueurs : Quim, Moreira, Miguel Vitor, Sidnei, Airton, Ruben Amorim, Carlos Martins, Weldon, Nuno Gomes, Eder Luis, Kardec

Analyse du jeu :

Ce Benfica n’est jamais aussi fort que quand il a le contrôle du jeu, et propose une excellente circulation de balle au milieu.

Avec un Maestro comme Aimar entouré de joueurs habiles balle au pied et jouant intelligemment, le milieu de terrain des Aguias prive bien souvent l’adversaire du ballon.

Aux côtés de Aimar, Ramires joue le rôle de piston infatigable côté droit. Participant activement à la récupération et apportant un maximum de percussion sur le côté ou dans l’axe. A gauche, Di Maria est le véritable dynamiteur de cette équipe, capable de déchirer facilement une défense en partant en dribble depuis son aile gauche.

En soutien de ce milieu de terrain très offensif, Javi Garcia est le seul véritable milieu défensif de l’équipe. Stoppeur devant sa défense, pierre angulaire de l’équipe, il réalise un travail de récupération impressionnant à chaque match. Il est également très précieux sur les coups de pieds arrêtés, où son jeu de tête peut s’avérer décisif.

En attaque sont alignés les Sud-Américains Saviola et Cardozo. Le Paraguayen est le buteur attitré de l’équipe. Joueur de grande taille, puissant, il est un poids permanent sur la défense et un buteur impitoyable, excellent notamment de la tête et toujours bien placé. Saviola tourne autour du géant Paraguayen, plutôt à sa droite. Très mobile, il est extrêmement difficile à marquer, et sait combiner intelligemment avec ses équipiers aux abords de la surface. Il est de plus très « killer » face au but cette saison.

Derrière, la défense est assez solide. Les latéraux ne montent pas trop souvent car l’équipe est déjà extrêmement offensive comme ça. Maxi Pereira est plutôt solide sur son côté droit, Cesar Peixoto sur son côté gauche est en revanche beaucoup moins sécurisant. L’axe est très solide. Luisao réalise une saison excellente, impeccable au marquage et dans l’anticipation, une vraie muraille. Son compatriote David Luiz réalise aussi une grosse saison, même si coupable de quelques erreurs depuis le début de l’année 2010. Par sa capacité à décrocher vers l’avant et sa technique, il est également un élément important de l’animation offensive lisboète.

Olympique de Marseille

Didier Deschamps a le choix entre 2 schémas possibles :

Le 4-3-3

Mis en place définitivement il y a quelques semaines, il qui propose un jeu particulièrement tournée vers l’offensive, et a permis au club phocéen d’engranger de nombreuses victoires sur ces dernières semaines

Equipe-type :

————————————Mandanda————————————–

Bonnard————–S. Diawara—————M’Bia—————–Taiwo*

——————————–Edouard Cissé————————————

—————————————–Benoit Cheyrou————————–

————Lucho Gonzalez——————————————————

——Ben Arfa——————————————–Valbuena (ou Niang*)

—————————————Niang* (ou Brandao)———————-

* Heinze est indisponible pour le match aller et Niang est incertain

Autres joueurs : Andrade, Hilton, Julien Rodriguez, Kaboré, Abriel, Rool, Ayew, Baky Koné, Morientes

Analyse de l’équipe :

Un peu comme pour Benfica, cette composition assure aux Marseillais un certain contrôle dans la possession du ballon et pour imposer son rythme de jeu, même si le ballon n’est pas conservé très longtemps et rapidement envoyé vers les attaquants.

Cette équipe est bâtie autour du tandem Lucho-Cheyrou.

Lucho est devenu le véritable « Cerveau » de l’équipe. Il est l’organisateur du jeu et brille également par sa capacité a décroché intelligemment vers la surface et à se retrouver régulièrement en position de but. Il est également précieux dans la récupération, de par son placement toujours intelligent.

A ses côtés, Benoit Cheyrou revient en grande forme. Poumon de l’équipe, il brille par sa force de percussion et sa qualité de frappe.

En soutien de ce duo, Edouard Cissé, s’il n’a plus ses jambes de 20 ans, reste très efficace à la récupération grâce à sa science du jeu et ses interventions toujours justes.

Aux avant-postes, le retour de Ben Arfa et Valbuena a amené une grande fluidité au jeu de l’équipe. Hatem Ben Arfa, le petit prodige, revient en pleine lumière. Toujours aussi excellent dribbleur et intelligent dans la dernière passe, il est en ce moment en pleine bourre et très régulier. Valbuena brille lui aussi par son intelligence de jeu et sa capacité à faire le dribble juste, au bon moment.

Niang, repositionné dans l’axe, est lui aussi dans une forme olympique. Alimenté en très bons ballons et moins poussé à l‘exploit individuel, il enchaîne but sur but. Le Brésilien Brandao est victime de l’efficacité du nouveau trio de choc marseillais. Mais face à un adversaire du calibre de Benfica, Didier Deschamps pourrait être tenté de faire appel à son gladiateur brésilien pour mettre un impact maximale sur la défense lisboète.

En défense, les côtés semblent assez faibles. Avec un Bonnard loin de son niveau des 2 saisons précédentes, et un Taïwo en totale perdition cette saison, et toujours aussi friable dans les matchs européens.

L’axe semble en revanche assez solide. M’Bia, défenseur contrarié, amène des qualités physiques de vitesse et de force très impressionnantes, alors que Souleymane Diawara, après des débuts compliqués, a quasiment retrouvé son niveau Bordelais.

Aux cages, Mandanda, auteur lui aussi une saison moyenne, a comme la plupart de ses partenaires, retrouvé un bon niveau sur les derniers matchs.

Le 4-4-2 losange « défensif »

Formule utilisée par Deschamps dans les matchs européens (Milan AC et Real Madrid notamment) qui est moins « ambitieux » que son 4-3-3 actuel mais assure une meilleure compacité au milieu de terrain, et donc un bloc défensif plus hermétique.

————————————Mandanda———————————-

Bonnard——————Diawara———–M’Bia—————–Taïwo

————–Abriel—————-E. Cissé————–Cheyrou———–

——————————–Lucho Gonzalez——————————-

———————————————————Niang——————

———————————–Brandao————————————-

Dans ce schéma, le milieu de terrain est renforcé. Benoît Cheyrou et Abriel sont chargés de « blinder » les couloirs, et d’augmenter la densité physique du milieu de terrain. Leur impact offensif s’en trouve en revanche quelque peu limité.

De même, l’animation offensive s’en retrouve moins efficace, avec un Lucho placé en 10 (poste où il est moins à l’aise) et des offensives qui s’appuient plus sur les exploits individuels de Niang et sur la puissance d’un Brandao, que sur une vraie maîtrise collective.

LES CLES DU MATCH

Des états de formes différents

L’OM et le SLB font actuellement le plein de points mais semblent dans un état de forme différent.

Là où les Marseillais proposent un niveau de jeu excellent et une condition physique remarquable avec certains joueurs en forme olympique (Lucho, Niang, Valbuena, M‘Bia, Ben Arfa), les Lisboètes semblent un peu dans le dur et les victoires actuelles sont autrement plus courtes (dans le résultat et la manière) que les feux d’artifices du début de saison.

De même, certains joueurs du Benfica semblent très fatigués (Ramires, Javi Garcia, Saviola)

L’enfer de la Luz.

Le stade des Encarnados donne cette saison des allures de coffre-fort (aucune défaite, 1 seul match nul) voire même de camp d’extermination, tant certaines équipes ont complètement mordu la poussière à Lisbonne (8-1 face à Setubal, 6-1 face au Nacional Madeira, mais aussi 5-0 et 4-0 respectivement face à Everton et au Hertha Berlin en Europa League).

On peut se poser la question de comment réagira l’équipe phocéenne dans un stade qui s’annonce plein et face à des adversaires transcendés. Notamment la défense olympienne, parfois coupable d’erreurs graves, et des joueurs qui supportent mal la pression (Taïwo, Mandanda, Niang…)

Bataille du Milieu

Les Olympiens devront trouver le moyen de marcher sur ce milieu de terrain s’ils ne veulent pas courir dangereusement après le ballon et exposer leur défense aux assauts trop proches des Encarnados

En effet, le milieu de terrain est la zone-clé du dispositif lisboète. La qualité technique et de distribution de jeu de Pablo Aimar, couplée à l’activité et aux mouvements incessants de Ramires et Di Maria à ses côtés, ainsi que ceux de Cardozo et Saviola aux avant-postes, ont pour conséquence de priver l’adversaire du ballon, d’asphyxier l’adversaire et de parvenir à créer des décalages dans les défenses adverses (un peu à la manière du Barça la saison dernière).

Les Olympiens devront trouver la solution pour faire « déjouer » ce milieu, ce qui passe peut-être par un renforcement de leur propre milieu de terrain (avec le 4-4-2 en losange) et par un gros pressing sur Aimar pour l‘empêcher de prendre les rênes du match.

En revanche, très porté sur l’offensive, ce milieu de terrain lisboète est un peu « dégarni » défensivement, avec la présence du certes très bon mais aussi très seul Javi Garcia en milieu défensif. Seul Ramires lui donne un coup de main efficace à la récupération au milieu. Di Maria ne faisant que peu d’efforts et Aimar étant limité dans ce domaine.

Si l’Olympique de Marseille parvient à prendre le ballon au milieu du Benfica et à lui imposer sa force physique, c’est tout l’édifice lisboète qui pourrait trembler.

De même, les milieux et défenseurs lisboètes devront surveiller Lucho et Cheyrou comme le lait sur le feu, l’Argentin étant capable d’envoyer une passe lumineuse en une micro-seconde, et le Français se montrant particulièrement percutant et intelligent dans ses décrochages vers l’avant.

Les coups de pieds arrêtés

Marseille comme Benfica sont 2 équipes qui ne sont pas très imperméables lors des phases arrêtées.

En effet, Benfica, à cause notamment de gardiens qui ne sont pas efficaces sur les ballons aériens, prend une proportion inquiétante de buts sur les coups de pieds arrêtés. Marseille présente également des failles dans ce domaine (preuve en est le but de Lorient ce week-end).

D’un autre côté, Benfica est aussi une équipe très habile sur les coups de pieds arrêtés offensifs, et a marqué de nombreux buts sur ce genre d’actions, grâce à ces excellents joueurs de tête (Cardozo, Luisao, David Luiz, Javi Garcia…)

Marseille est peut-être moins bien armé sur ce terrain mais reste capable de faire mal à la défense lisboète grâce à des joueurs comme Brandao, Diawara ou Heinze, et des excellents tireurs comme Ben Arfa ou Cheyrou.

Le couloir gauche du Benfica

Incontestablement le point faible de cette équipe. Depuis le départ du Brésilien Léo il y a plus d’un an, le Benfica n’a pour ainsi dire plus de véritable arrière-gauche de renom.

Cesar Peixoto, arrivé à l’été en provenance de Braga, est très léger à ce poste. Un physique limité, un placement parfois aléatoire, et des interventions manquant de tranchant… l’ancien joueur de Braga est très prenable et n’a jamais fait l’unanimité.

Depuis quelques matchs, Jorge Jésus a décidé d’aligner Fabio Coentrao à ce poste d’arrière-gauche. Fabio Coentrao est un des plus grands espoirs du football portugais, un excellent dribbleur avec une excellente qualité de centre et de passe, et une discipline et un courage remarquable… mais ce n’est absolument pas un DEFENSEUR.
Malgré tout son cœur et son implication, il reste très limité dans le domaine défensif et n’est jamais rassurant dans ses interventions, et parfois auteur d’erreurs qui peuvent être très dangereuses… c’est un peu comme si à Lyon, Claude Puel décidait d’aligner Delgado en arrière-gauche.

Ajouté à cela un Di Maria devant eux qui rechigne à faire sa part de travail défensif (replacement et couverture notamment) et vous obtenez un côté gauche très friable où un Ben Arfa dans un grand soir pourrait semer la panique sur chaque prise de balle.

Les 2 couloirs de l’Olympique de Marseille

Les 2 latéraux qui devraient normalement jouer ce soir (Taïwo et Bonnard) connaissent une saison compliquée.

Côté droit, Bonnard, pas dans la meilleure forme physique de sa vie, risque de souffrir le martyr face au dynamiteur Di Maria, exceptionnel cette saison en Europa League (3 buts et 6 passes décisives) et actuellement dans une forme olympique.

Taïwo est actuellement en pleine crise de confiance et son marquage-caoutchouc et son placement sont toujours aussi risibles. Face à un Ramires qui décroche très souvent et très vite vers la surface, et un Saviola qui vient aussi très souvent jouer dans cette zone, les approximations du colosse nigérian pourraient coûter cher.

D’autant plus qu’au centre de l’attaque encarnada se trouve Oscar Cardozo, le géant Paraguayen, habile buteur toujours bien placé et surtout excellent joueur de tête.

Là-encore, pour remédier à ce gros danger, Deschamps pourrait être tenté de mettre en place son losange au milieu afin que Cheyrou et Abriel puissent « fermer » les couloirs devant Taïwo et Bonnard.

LES MATCHS DANS LE MATCH

Quelques duels à suivre à la loupe dont les vainqueurs pourraient également décider du sort du match.

Ramires vs Cheyrou. Les poumons de chacune des équipes et qui devraient normalement jouer dans la même zone. 2 travailleurs infatigables, qui s’engagent à fond dans leurs actions et passent leur temps à faire la transition défense/attaque.

Luisao vs Brandao. Duel de titans entre les 2 Brésiliens. L’ex-avant-centre du Chaktior Donestk toujours prompt à aller au contact devrait être pris de près par le longiligne et tranchant défenseur de la Selecao. Cela promet quelques « impacts » assez costauds, dans les airs ou au sol.

Pablo Aimar vs Lucho Gonzalez. Duel à distance pour cette « Guerre des Cerveaux ». Pas tout à fait le même style puisque Lucho est plutôt un « impulseur » du jeu Marseillais (celui qui lance le mouvement) alors que Aimar, dans ses grands soirs, est le joueur autour de qui tourne l’équipe, celui qui dirige le jeu.
Mais le plus inspiré des 2 apportera à son équipe le contrôle du match.

Di Maria vs Ben Arfa. Autre duel à distance entre 2 grands Espoirs du Football Mondial. Les 2 fantasques dribbleurs sont actuellement en pleine bourre et capables à tout moment de la partie de l’exploit individuel qui peut faire basculer le match.

COTES BETCLIC

Victoire du Benfica Lisbonne : 2.00
Match Nul : 3.25
Victoire de l’Olympique de Marseille : 3.75

Vivement donc ce soir pour ce match qui s’annonce haut en couleurs et palpitant, mais où les Aigles pourraient bien ne faire qu’une bouchée des Sardines.