Une vie aspirée. La poétesse Sylvia Plath, née en 1932, vécut à...

Publié le 13 mars 2010 par Mmepastel

Sylvia Plath

La tombe de son père

Red tree (?)

Une vie aspirée.

La poétesse Sylvia Plath, née en 1932, vécut à peine trente ans avant de mettre fin à ses jours. Elle perdit son père adoré à l’âge de huit ans et ne s’en remit jamais vraiment. Elle était atteinte de ce que l’on appellerait aujourd’hui de troubles bipolaires (elle aussi “trop triste” ou “trop heureuse”, comme Grazia de Respiro).

Elle écrivit, outre ses poèmes, des textes magnifiques, dont celui-ci extrait d’une nouvelle, Océan 1212 W, dans le recueil Le jour où M. Prescott est mort :

“Et voici comment se fige ma vision de cette enfance au bord de la mer. Mon père mourut, nous nous installâmes à l’intérieur des terres, et ces neuf premières années de ma vie se scellèrent comme un navire dans une bouteille.”

J’ai rarement trouvé une comparaison plus forte et plus belle.