Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre

Publié le 15 mars 2010 par Olivier Walmacq

genre: science fiction (interdit aux - 12 ans)
année: 1985
durée: 1h40

l'histoire: Max retrouve la civilisation: Barter Town, métropolis de l'ère post-atomique, gouvernée par Entité. Des combats l'attendent sous le Dôme du Tonnerre où l'objectif est de survivre dans cet enfer de violence.

la critique de Eelsoliver:

Après deux excellents volets, George Miller décide de changer de tonalité pour ce troisième épisode de la saga (en attendant un quatrième qui vient d'être confirmé par Mel Gibson et le réalisateur).
Difficile de passer après les deux premiers opus. Et pour de nombreux fans, Mad Max au-delà du Dôme du tonnerre est le moins bon de la série, certains le considérant même comme un épisode râté.

Certes, on est loin de la qualité des deux premiers qui restent largement supérieurs. Toutefois, il serait dommage de bouder cette troisième aventure de Mad Max, qui reste, à mon avis, sous-estimée.
Surtout que Georges Miller ouvre la lumière vers un nouvel espoir. Un espoir symbolisé ici par la découverte d'une civilisation.
Max se retrouve donc à Barter Town, une ville dont la richesse repose sur la fabrication du métane.

Pour autant, le film reste tout de même très sombre. Certes, Max découvre une nouvelle ville. Mais il va subir toute une série d'épreuves.
Embauché par Entité (Tina Turner) pour accomplir la rude tâche de tuer le cerveau de l'usine de métane, Max aura fort à faire pour vaincre son adversaire, à la fois immense, puissant et intelligent.

Oui mais voilà, malgré les apparences, Max a conservé son humanité et désobéira aux lois de Barter Town. Le voilà en route pour le goulag.
Il sera alors recueilli par des enfants sauvages qui représentent en fait le nouvel espoir du monde et d'une nouvelle civilisation. Max va enfin trouver une raison de combattre.
Mad Max au-delà du Dôme du tonnerre reste donc un très bon film du genre post-apocalyptique. George Miller conitnue d'explorer son sujet et propose un troisième volet bien différent de ses deux prédécesseurs.

Note: 14/20