Mon refuge au pied du mont Chung-nan (Wang Wei)

Par Arbrealettres


Au milieu de l’âge, épris de la Voie.
Sous le Chung-nan, j’ai choisi mon logis.
Quand le désir me prend, seul je m’y rends:
Seul aussi à jouir d’ineffables vues…

Marcher jusqu’au lieu où tarit la source,
Et attendre, assis, que se lèvent les nuages.
Parfois, errant, je rencontre un ermite:
On parle, on rit, sans souci de retour.

(Wang Wei)