Guy Chambelland

Par Florence Trocmé



Guy Chambelland (1927-1996) : éditeur-typographe des revues et éditions Le Pont de l’Épée et Le Pont sous l’Eau, il fut éditeur controversé, objet de polémiques (pour sa pratique à échelle variable du compte d’auteur), lui-même critique polémiste, cependant, on trouvera dans son catalogue le premier Christian Prigent, un des premiers Jean-Pierre Verheggen, un des premiers G.-L. Godeau, le premier Jean-Paul Klée, le premier Valérie Rouzeau (reconnaissons-lui le nez fin), mais aussi Yves Martin, Christian Bachelin, Jocelyne Curtil, Thérèse Plantier, James Sacré, Henri Simon Faure… Poète, virulent, érudit, médiéval, courtois (malgré les apparences), résolument lyrique, il a publié quelques livres (et parfois sous pseudonyme, Jean Sannes, Lancelot Carle…) : La Claire campagne (Aux nouveaux horizons, 1954), Visages (chez l’auteur, 1957), Protée : ou l’ange du visible (Au chien qui fume, 1958), Pays (Armand Henneuse, 1961), L’œil du cyclone (Millas-Martin, 1963), La mort la mer (Le Pont de l’Épée, 1966), Le limonaire de la belle amour (Saint-Germain-des-Prés, 1967) Courtoisie de la fatigue (Guy Chambelland/Saint-Germain-des-Prés, 1971), Noyau à nu (Saint-Germain-des-Prés/Le Pont de l’Épée, 1977), Notule sur le Centre national des lettres (Pont de l’Épée, 1981), Les dieux les mouches (Saint-Germain-des-Prés, 1988), Barocco metrico (Le Pont sous l’Eau, 1996), L’Ire de la rame, anthologie (La Bartavelle, 1997)
On peut également consulter le site dédié à Guy Chambelland :

par Jean-Pascal Dubost