Attendu sur le terrain du conflit permanent entre le français et l’anglais, le chef de l’Etat a nié la validité d’un tel contentieux, rappelant que « dans un monde de six milliards d'individus, il y a place pour deux langues au moins », rapporte l’AFP.
Il s’agit surtout de se placer en défenseur du plurilinguisme et pour une culture ouverte précisément à toutes les cultures. Dénigrant les politiques français qui se font un honneur de parler anglais en public, M. Sarkozy a réaffirmé la nécessité d’une « application stricte » des textes qui font du français une langue de travail aussi bien à l’ONU qu’au sein de l’union européenne.
Se plaçant à l’ouverture, Nicolas Sarkozy a invité le premier ministre britannique à venir au sommet France-Afrique qui se tiendra fin mai à Nice. Dans le même temps, le chef de l’Etat s’est félicité de sa présence au sein du sommet du Commonwealth qui a eu lieu en novembre dernier.