Académie française : des lettres de candicatures, mais il manque le CV

Par Actualitté
Monsieur l'exécuteur des hautes oeuvres
Attendu que j'ai présenté ma candidature à plus de 23 reprises au cours de ma vie, auprès du secrétaire perpétuel, et ce, en vue d'obtenir un siège qui m'aurait hissé au rang d'Immortel, je suis bien en peine de ma rendre copte que personne ne veut de moi.
Et qu'aucune de mes demandes n'aura abouti.
Aussi, ai-je un contrat à vous proposer, qui devrait mettre un peu de beurre dans les épinards. Il s'agit de fomenter l'assassinat des 40 Immortels.
D'un côté à vous la gloire d'avoir vaincu des immortels, et les pouvoirs qui s'ensuivent, de l'autre richesse et fortune, dont je vous couvrirai.
Dans l'attente de votre réponse,
Cordialement...
Ça manque un peu de sérieux, non ? Et pourtant, si l'un des des candidats malheureux de cette élection venait péter les plombs... Et décidait de flinguer tout le monde ?
Alors... je n'ose y penser.
Non, je préfère de loin me replonger dans les Lettres à l'Académie française, de Christophe Carlier, qui nous détaille le modus operandi de cet acte de candidature centenaire plusieurs fois...