Mémoire (François Teyssandier)

Par Arbrealettres


Tu écoutes le langage
De l’herbe
Qui bruit doucement
Comme un insecte friand
D’écorce
Et de mots simples

Ici s’éploie
Le bond de l’être
Au champ clos de la mort
L’éclair s’étonne
De cet infini de bleu
Que la lumière
N’épuise pas encore
Au dernier matin de la Terre

(François Teyssandier)