Mini add-on gratuit pour Napoleon Total War

Publié le 27 mars 2010 par Cyberstratege

Sega vient de sortir un pack de six unités supplémentaires pour Napoleon Total War. Ce DLC, offert gratuitement sur Steam, ajoute aussi une version alternative de la bataille de Waterloo, jouable du coté britannique. Voici une série de captures d’écrans ainsi qu’une présentation du contenu du pack de la Garde impériale.

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La bataille de Waterloo (18 juin 1815), version alternative

Napoléon croyait déjà avoir remporté la guerre lorsqu’il se dirigea vers l’armée anglo-néerlandaise à Waterloo. Les Prussiens avaient battu en retraite, pourchassés par un corps de l’armée française, et seul Wellington était encore là. L’armée française serait à nouveau victorieuse et l’Empire pourrait renaître de ses cendres. Mais le livre d’histoire sur l’étagère ne se répéterait pas…

Cette version alternative inclut :

* la Grande-Bretagne en faction jouable.
* Deux des nouvelles unités de la Garde impériale sont incluses dans la bataille.
* Les Français ont plus de troupes afin d’équilibrer la bataille différemment.

Les Lanciers polonais de la Garde sont effrayants et rapides comme l’éclair lors de la charge.

Entraînés à foncer dans la bataille lances baissées, ces excellents cavaliers sont des troupes de choc idéales. Leurs destriers sont rapides et les mènent en un clin d’œil aux endroits clés du champ de bataille. Le moral de ces hommes est sans pareil ; mais s’ils venaient à se retrouver en mêlée prolongée, leur faiblesse en combat rapproché deviendrait évidente. Utilisés contre une infantrie d’élite en carré, leurs capacités de charge et de lanciers seraient complètement inefficaces.

Les Gardes polonais furent à l’origine recrutés parmi les nobles polonais en exil qui entrèrent avec Napoléon à Varsovie en 1807. Ce dernier fut tellement subjugué par ces hommes qu’il exigea que ce nouveau régiment fut rattaché à sa propre Garde Impériale. À partir de ce moment, ceux désirant rejoindre ce régiment devaient être des propriétaires terriens polonais, ayant entre 18 et 40 ans. Ils devaient fournir eux-même chevaux et équipement. Ce ne fut qu’après la Bataille de Wagram en 1809 que la lance fut choisie comme équipement standard. Quand Napoléon fut forcé à l’exil sur l’île d’Elbe en 1814, 150 Lanciers polonais de la Garde loyalistes rejoignirent leur Empereur en prison.

Fiers cavaliers, les Lanciers hollandais de la Garde se déplacent rapidement et sont redoutables lors de la charge.

Entraînés à foncer dans la bataille lances baissées, ces excellents cavaliers sont des troupes de choc idéales : l’issue de leur attaque se joue au moment de l’impact. S’ils ne parviennent pas à éparpiller l’ennemi, ils se retireront pour charger à nouveau. Leurs destriers sont rapides et les mènent en un instant aux endroits clés du champ de bataille. Leur moral est irréprochable mais ils ne sont pas équipés pour des mêlées prolongées. Un Lancier est vulnérable en combat rapproché. Utilisés contre une infantrie d’élite en carré, leurs capacités et leurs lances auront bien entendu peu d’impact.

Formé à l’origine comme un régiment hussard, ces hommes sont devenus lanciers suite à un décret datant du 23 septembre 1810. Leur premier défi fut d’apprendre à manier ces lances apparemment intransportables, mais néanmoins mortelles. Plusieurs officiers furent envoyés dans les casernes de Lanciers polonais de Chantilly, où ils furent formés aux techniques indispensables de la lance. Ces hommes partagèrent ensuite leur nouveau savoir avec le reste de leur régiment à Versailles. La réorganisation du nouveau corps des Lanciers de la Garde donna lieu à un certain nombre de changements d’uniforme qui s’avérèrent très coûteux. Le Ministère de la guerre dut demander à Napoléon en personne de leur fournir plus d’argent pour acheter de nouveaux uniformes !

Les Chasseurs à Cheval de la Garde sont d’habiles cavaliers, doués pour le combat en mêlée et pour harceler l’ennemi.

Ces cavaliers légers sont armés d’épées et de carabines mais ils ne sont pas faits pour charger. Il s’agit d’un corps spécialisé pour mettre la pagaille dans les formations ennemies et poursuivre les adversaires en déroute. Ils sont, par exemple, incroyablement efficaces contre les tirailleurs et l’artillerie. Leur chevaux sont endurants et rapides : un cavalier sans son cheval est en fin de compte sans intérêt. Ils sont vulnérables face à une cavalerie plus lourde ou à une infanterie entraînée en carré, mais ils peuvent utiliser leurs carabines à cheval.

Les Chasseurs à Cheval de la Garde, garde la plus proche de Napoléon, proviennent des champs de bataille du Nord de l’Italie et des « Guides » que Napoléon y recruta. Lorsque le régiment fut officiellement constitué en 1800, il comptait quatre officiers et 113 hommes, tous choisis parmi les Guides et autres vétérans de la campagne italienne. Le respect de Napoléon pour son régiment était évident et on le voyait souvent porter l’uniforme vert simple des chasseurs. Ces hommes suivèrent Napoléon d’Arcole à Waterloo et lui furent fidèles, même dans l’exil. Peu de Chasseurs consentirent à servir sous le règne des Bourbons lorsque l’Empereur abdiqua.

Corps d’élite discipliné, les Grenadiers hollandais maîtrisent le maniement du mousquet et de la baïonette en combat rapproché.

Les Grenadiers hollandais se considèrent comme une élite et occupent une place d’honneur à droite de la ligne lors des parades. Cette haute estime de soi leur permet d’inspirer d’autres soldats et donnent une certaine fierté aux troupes. D’une discipline irréprochable, ils peuvent recharger leurs armes en un clin d’œil et utilisent leur munitions avec une assez bonne précision. Leur entraînement complet les rend plus chers à recruter que d’autres unités d’infanterie, mais comme tous les fantassins, ils doivent se montrer prudents face à de la cavalarie lourde ou des tirailleurs.

Les Grenadiers hollandais ont intégré l’armée de Napoléon suite à l’annexion de la Hollande en 1810. À cette époque, ils étaient encore les Grenadiers Royaux hollandais. Les hommes de ce régiment entrèrent dans Paris en août 1810. Napoléon passa personnellement les troupes en revue et fut très impressionné par l’élégance des hommes. Ils portaient des manteaux blancs rehaussés de pourpre, au lieu de l’uniforme bleu foncé traditionnel porté par les régiments supérieurs (d’autres unités porteront plus tard du blanc, suite au blocus britannique sur les teintures). Cependant les Grenadiers de la Garde ne furent pas aussi impressionnés et la première rencontre entre ces deux régiments frôla l’émeute. Leur attitude était tellement exécrable qu’ils furent obligés de s’excuser auprès des civils pour leur chahut et leur singeries d’ivrognes.

Disciplinés et prêts à tout, les Marins de la Garde constituent un corps d’élite dans tous les sens du terme.

Les rangs des Marins de la Garde sont constitués des meilleurs soldats de l’armée française. Choisis pour leur taille imposante, leur bonne conduite et leur loyauté, ces hommes ont un moral de fer et ont un effet positif sur le moral des unités alliées à proximité. Leur discipline est exemplaire. Leur rapidité de recharge et la précision de leur tir de mousquet suscitent l’admiration. Ils ont quelques faiblesses : leur entraînement complet et leur expérience les rendent plus coûteux que la plupart des fantassins ; ils sont inefficaces face à l’artillerie et aux tirailleurs qui se situent en dehors de la zone de tir de leurs mousquets.

Historiquement, les Marins de la Garde furent formés suite à un décret de Napoléon. Ils devaient participer à l’invasion de la Grande-Bretagne, mais lorsque ce projet fut mis de côté, ils rejoignirent la Garde Impériale. En l’espace de quelques années, ces hommes parvinrent à maîtriser un vaste éventail d’aptitudes, ce qui les rendit indispensables à l’Empereur. Ce dernier remarqua qu’ils se montraient « tout aussi indispensables en tant que marins, soldats, artilleurs ou ingénieurs : il n’y avait pas une tâche qu’ils ne pouvaient entreprendre. »

Les Dragons de l’Impératrice forment une unité d’élite au sein de la garde impériale d’élite, une cavalerie lourde redoutable d’efficacité.

Lorsqu’ils chargent, ils sont quasiment invincibles et ils savent se battre au corps à corps avec leurs lourdes épées de cavaliers, mais mieux vaut ne pas les envoyer affronter des régiments d’infanterie en carré. Ils peuvent faire bonne impression même face à d’autres cavaleries. Cependant, ils sont relativement lents : ne leur ordonnez pas de poursuivre un ennemi en fuite. Au besoin, les Dragons de l’Impératrice savent se battre à pied, à l’aide de leurs carabines, mais ils n’ont pas une grande efficacité en tant qu’unité d’infanterie.

Sous le règne de Napoléon, la Garde impériale se détacha progressivement du reste des troupes pour former une armée à part entière : elle était dotée d’une infanterie, d’une artillerie, d’éléments de cavalerie et même de ses propres unités d’élite, alors qu’elle représentait déjà une élite. À tous points de vue, les Dragons de l’Impératrice, ainsi nommés en hommage à Joséphine de Beauharnais, constituaient une troupe d’élite. Napoléon en personne nommait tous ses officiers et les candidats devaient avoir servi au minimum 10 ans dans la cavalerie pour avoir une chance d’être retenus. Dans l’armée française, chaque régiment de chasseurs et de dragons de ligne perdit ainsi ses meilleurs sous-officiers. Si ce procédé permettait de créer une unité de dragons composée des meilleurs éléments, il fit indiscutablement beaucoup de tort au reste de l’armée, dont toutes les unités perdirent leurs meilleurs vétérans.

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