Florence Aubenas au Salon du Livre de Paris

Par Apollinee

Teinte en blonde, le regard dissimulé par le port permanent de lunettes, l'ex-otage ravie, en 2005, lors d'un reportage en Irak, s'installe à Caen, en février 2009 et parvient, curieusement, à garder l'anonymat: elle plaidera, aux rares personnes qui penseront la reconnaître, la coïncidence de l'homonymie.

Un récit de galère, celle des emplois précaires, des horaires, du rythme de travail et de quelques scandaleux faits d'exploitation s'entame, qui décrit finement les relations humaines qui se tissent à tous les niveaux. L'écriture de Florence Aubenas allie la précision journalistique et le rythme alerte à quelques traits d'humour bienvenus.

L'expérience se conclura, en juillet 2009, lorsque Florence Aubenas décrochera le CDI qu'elle s'était fixé comme enjeu: