L'UNEF pas assez combative...bye bye

Publié le 24 novembre 2007 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa
A Lille, samedi, des délégués de l'Unef ont quitté la coordination nationale étudiante, qui refuse toute négociation sur la loi Pécresse et réclame son abrogation.Tensions au sein de la coordination nationale étudiante

AFP
LIBERATION.FR : samedi 24 novembre 2007
Des délégués de l’Unef ont quitté samedi la coordination nationale étudiante contre la loi sur l’autonomie des universités à Lille, en raison des tensions y régnant et du rejet de plusieurs délégations où étaient présents des étudiants de ce syndicat, a annoncé l’un d’entre eux.
Selon une porte-parole de l’Unef, une cinquantaine d’étudiants sur les 150 délégués présents ont refusé de siéger au sein de la coordination, prévue jusqu’à dimanche, plusieurs militants de ce syndicat représentatif ayant été exclus d’entrée samedi de l’assemblée.
Une étudiante proche de la coordination a affirmé de son côté que seule une vingtaine de délégués de l’Unef, proches de personnes appartenant à des délégations refusées, avaient quitté l’amphithéâtre, sur environ 300 étudiants présents. Des militants de l’Unef sont encore présents au sein de l’organisation de la coordination, a-t-elle ajouté.
D’après l’Unef, la coordination leur reproche d’être dans une démarche de négociation avec le gouvernement. «C’est pour cela qu’ils refusent notamment des délégations de l’Unef», a déclaré à l’AFP la porte-parole du syndicat.
L’étudiante proche de la coordination a reconnu des discordances mais nié la volonté d’exclure délibérement des délégués de l’Unef.
Le sort des délégations litigieuses, dans la plupart desquelles figuraient des militants de l’Unef, a été décidé «au cas par cas», a-t-elle ajouté, en évoquant pour certaines de réels problèmes comme une étudiante mandatée par une université différente de celle où elle est inscrite.
D’après l’Unef, pour qui «cette coordination n’est plus représentative du mouvement», «le point de clivage est sur la reconnaissance des syndicats étudiants représentatifs et sur le fait que ces syndicats vont négocier avec le gouvernement pour obtenir de meilleures conditions de vie étudiantes».
La coordination exige l’abrogation de la loi, une demande «non négociable».
L’Unef, qui ne réclame pas le retrait du texte, avait jugé jeudi «un retour à la normale envisageable» dans les universités si le gouvernement ouvrait des discussions et offrait des «réponses satisfaisantes».
Elle a souligné que malgré son retrait de la coordination, elle «appel(ait) les AG à continuer à se mobiliser».
Une cinquantaine de sites universitaires et plus de 80 lycées étaient bloqués vendredi pour dénoncer la loi LRU.
Cette 4e coordination, réunie à Lille I (Sciences et Technologies), a débuté samedi après-midi, en présence d’étudiants venus, d’après les organisateurs, de 67 universités et IUT. Ils doivent débattre pendant deux jours pour adopter une plate-forme de revendications.
Comme lors des coordinations précédentes, la défiance à l’égard de la presse était très forte, des étudiants se montrant même parfois agressifs verbalement. Les journalistes étaient invités à rester dans une salle.
Après quatre heures d’attente sans pouvoir dialoguer avec des membres de la coordination, plusieurs journalistes ont décidé de ne pas rendre compte de l’événement.
«L’Unef refuse de cautionner cette ambiance très tendue et très violente à la fois vis-à-vis des délégations des étudiants et de la presse», a affirmé la porte-parole.
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