Piratage de livres en direct sur le Salon : que fait la police ?

Par Actualitté
Dans le monde numérique plus que partout ailleurs, toute médaille a son revers, c’est ce que l’on s’en va vous conter. Souvenez-vous de l’initiative de la librairie Dialogues, devenue Éditions Dialogues, qui avaient décidé de proposer gratuitement les versions numériques de leurs ouvrages.
Dès lors que l’on avait acheté un livre papier, on y trouvait un flashcode grâce auquel télécharger un ePub, un PDF ou de lire en ligne. Le tout directement avec son mobile.
Facile, simple et assez intelligent. Le tout contre une simple inscription basée sur l’adresse email et un mot de passe.
Tant et si bien facile qu’en passant sur le stand de L’école des loisirs qui diffuse les titres de Dialogues, l’idée éhontée d’une vérification s’est imposée. Si le Flashcode est dans le livre, rien ne dit en effet qu’il faut acheter le livre pour profiter de la version numérique gratuite. Scanner un code-barre, c’est à la portée de n’importe quel employé de magasin.
Puisque nous sommes dans la plus grande librairie de France, autant vérifier cela par nous-mêmes. Et bien évidemment, l’expérience ne peut être que concluante.

Preuve en est, nous avons ouvert le livre Manières douces de Lulu Profane, scanné le code et hop, inscription et… téléchargement. Aussi simple que de lécher un timbre. Mais dans ce cas, peut-on parler de piratage ? Oui, évidemment...


D’autre part, la question se pose : comment est-ce que Dialogues appréhende-t-il cette possibilité ? Après tout, si l’on peut se procurer gracieusement l’ouvrage en numérique, d’un simple coup de flashcode, quelles sont les solutions qui s’offrent ? Retournés ce matin sur le stand, nous avons posé la question.