Sarko-Obama, c’est une CFA contre une Ligue 1

Publié le 01 avril 2010 par Foothese

Nicolas Sarkozy est rentré des Etats-Unis hier après une visite de deux jours à New York et à la Maison Blanche. Le Président français c’est le petit chez les grands, un club de Ligue 1 en ligue des champions ou une CFA qui se déplace chez un gros. Décryptage du voyage présidentiel.

Lors du tirage de la la coupe de France, chaque année, les clubs amateurs ont les yeux grands ouverts : contre qui ont va jouer? Dans quels stades monstrueux je vais me faire bouffer? Nos petits clubs attendent autant qu’ils craignent ces déplacements. Il en est de même pour Sarkozy qui sollicitait cette visite depuis 1 an et qui a pris l’avion pour NY plein de stress après la rouste des régionales.

Les entraîneurs de CFA demandent souvent à leurs joueurs de ne pas regarder jouer les pros, de ne pas se contenter d’être spectateur. L’entraîneur de Sarkozy, Henri Guaino, a certainement oublié de le lui dire. Du coup, le petit Nicolas a fait toutes les conneries de la groupie : demande de photo, blague de merde pour impressionner son idole. S’il avait pu, il aurait demander le maillot de Barack.

Carla Gasset est essentielle

Nicolas Sarkozy n’a pas trahi l’habituel échange de fanions. Mais le Président français a échangé sa femme. Carla sourit, Carla inaugure une école d’art, Carla s’étonne pour un rien, etc…L’emblème du club France, c’est elle. Si le Président Laurent Blanc a son Jean-Louis Gasset, Sarkozy a son adjointe aussi. Elle est un peu plus bonne que Gasset quand même.

Les clubs amateurs n’ont pas grand chose à opposer aux clubs de L1 : pas d’argent, pas d’idée, pas de technique. Sarko est exactement dans la même situation. Alors comme Quevilly, Calais, Trélissac ou Rodez, le Président se défonce, au courage. D’ailleurs Obama avait déclaré qu’il se demandait ce que Sarkozy mangeait le matin pour avoir autant d’énergie.

Comme les footeux du dimanche jalousent les pros, Sarkozy jalouse Obama. Quand un joueur de L1 rate quelque chose de facile, l’amateur s’empresse se souligner son erreur et sa réputation trop flatteuse. Quand Obama galère en Afghanistan, Sarko se réjouit.

Barack Obama a eu la gentillesse de recevoir la France. C’était sa BA de l’année. Une action comparable aux actions menées par les pros pour parrainer les clubs ouverts aux handicapés. Vive la France!

 Angela Merkel