Synopsis: Les hommes qui ont combattu à Guadalcanal sont envoyés à Melbourne en attendant d'être redéployés dans le Pacifique. La ville australienne prend vite pour eux, des airs de paradis.
On retrouve donc ici nos héros, démobilisés du front, pour aller reprendre des forces en Australie.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les australien(ne)s sont du genre accueillants.
et nos soldats, encore hébétés par les mois d'horreur à Guadalcanal, ont bien du mal à comprendre ce qui se passe.
Par contre, une fois le premier choc passé, nos soldats vont rapidement partir en sucettes... et se prendre la cuite du siècle. Comme s'ils essayaient de rattraper les mois de vie qu'ils ont sacrifié et oublier les horreurs qu'ils ont vécu.
Et c'est donc dans un état plus que pitoyable qu'on les retrouve le lendemain matin, dans une scène absolument hilarante... dans le genre pathétique!
Du côté de nos personnages principaux, beaucoup de choses vont se passer en 56 minutes:
Tout d'abord Basilone reçoit la médaille du mérite pour ses faits héroïques dans le Pacifique
et Leckie tombe amoureux et se fait adopter par une famille grecque, très vite attachante....
et attachée à lui.
Mais bien sûr, l'euphorie du retour à une vie presque normale va retomber et la réalité les rattraper.
En effet, au vue de ses faits d'armes, le haut commandement décide de faire de John Basilone un émissaire auprès de la population civile et de le transformer en vendeur de bons de guerre aux États-Unis: ce qui ne semble pas vraiment l'enchanter plus que ça.
J'avoue que pour l'instant ce personnage reste assez énigmatique, ne montrant que très rarement ses sentiments , du coup j'ai un peu de mal à le cerner et donc à vraiment m'attacher à lui.
Et notre pauvre Leckie, tout content de s'être trouvé une belle jeune femme à cajoler et une famille aimante, est rejeté par sa dulcinée, incapable de faire face à l'éventualité qu'il puisse se faire tuer au combat.
Le pauvre en est dévasté
et suite à une mauvaise cuite se retrouve affecté aux renseignements pour la suite de la guerre et donc séparé de ses compagnons.
Bref, c'est sur une note plutôt déprimante qu'on quitte nos soldats.
On s'éloigne donc des combats pendant un temps. Cela suffit à chambouler l'ordre établi lors des deux premiers épisodes rendant ainsi la suite de la série moins prévisible qu'on aurait pu l'imaginer au départ, en éloignant nos 3 protagonistes les uns des autres et en les envoyant dans des directions opposées.
J'avoue préférer les épisodes riches en action et batailles mais il est intéressant de découvrir nos personnages un petit peu en dehors du contexte de guerre, permettant alors de leur donner une personnalité plus affirmée même si pour l'instant Leckie est plus privilégié que les autres, surtout qu'Eugène, totalement absent ici, n'a toujours pas prit part à l'intrigue.