Si le printemps est encore quelque peu tourmenté, il nous invite tout de même à sortir de nos villes embrumées de pollution, de débats politiques stériles dans une démocratie, que dis-je ?, dans une médiocratie qui doit faire se retourner dans leur tombe bon nombre de philosophes.
Si le monde du sensible, de l’intelligence vous parle, allez donc faire un tour vers le village du Livre découvrir par la même occasion La Coopérative tenu par un passionné d’art que l’on voudrait bien voir dans les ministères , certaines municipalités et autres institutions.
L’Art se meure sous les coups de boutoirs de l’industrie et de la « Com », où comment notre personnel politique à défaut d’être aussi cultivés que ses pères s’en remet aux agents communicants.
Si, si c’est bien beau mais avec des « si » que fait-on ?
Alors résistons, résistez, faisons fonctionner les réseaux sociaux pour appeler au boycotte il en sortira bien quelque chose.
Cédons la place aux artistes
Rien ne sépare le jour du jour
Nous attendrons sans impatience
l’aube informe aux marches
d’un palais de poussière.
Si la foudre t’éclaire, marque le pas.
Tu compteras les distances en statues de sel.
Je te revois aujourd’hui comme hier
Visage – Ô jardin d’entre les tombes
Le vent n’use pas le vent.
Hubert Haddad
Poème