La pire des sociétés de gestions de droits restent la plus connue, la Sacem, avec des rémunérations des cadres dirigeants totalement disproportionnées par rapport à leurs fonctions au sein d'un secteur qui ne connaît même pas la concurrence, élément qui justifie souvent la pratique de hauts salaires dans les entreprises à ce niveau.
Mais les autres sociétés comme la SCPP (qui gère les droits des producteurs pour la diffusion de musique sur les webradios), SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques), ou encore la Spedidam (Société de perception et de distribution des droits des artistes interprètes de la musique et de la danse) ne sont guère en reste.
Ce rapport de l’année 2009 épingle une hausse des charges de gestion de ces sociétés qui suit un rythme trois fois plus rapide que celle des perceptions. On se situe à plus de 20 % des revenus collectés qui vont directement financer le fonctionnement de ces sociétés. Les charges salariales sont en nette augmentation ainsi que les frais de représentation desdits personnels.
Quelques-unes de ces sociétés vont même plus loin, en adoptant des comportements qui sont contraires à leurs propres statuts. Les salaires annuels des principaux dirigeants de la Sacem paraissent complètement disproportionnés au regard du rôle réel joué par ces derniers. Un peu de ménage, et le mot est faible, serait nécessaire dans tout ce système. Espérons que ce rapport fera son petit effet…