Là, où nos chemins se croisent, nos ailes se tutoient (Edmond Jabès)

Par Arbrealettres


« Que la rivière ait assez d’espace
pour irriguer nos terres
et l’hirondelle, assez de soleil
pour enivrer le toit « ,
chantait, sur la route, une petite fille.

Là, où nos chemins se croisent,
nos ailes se tutoient.

(Edmond Jabès)