L’union n’est-elle que communion de deux solitudes effrayées de leur ampleur? (Edmond Jabès)

Par Arbrealettres


Il disait:
« L’union n’est-elle que communion de deux solitudes effrayées de leur ampleur?
Le vide, c’est la réalité du Rien,
tandis que le Tout n’est jamais que figure estompée de l’impensable.
 » Nul ne saurait les différencier. »

Et il ajoutait:
« Désespérée est la perception du sage qui,
dans le Tout,
ne voit que le Rien et,
dans le Rien, le Tout. »

« Et le sage sanglota. »

(Edmond Jabès)