Marc-André Fortin prend les grands moyens contre les paparazzi

Publié le 09 avril 2010 par Fradette

Marc-André Fortin, le gagnant de la cuvée 2005 de Star Académie, en a long à dire sur les pratiques parfois agressives des paparazzi au Québec. " Je sais ben que j'suis une vedette maintenant, mais c'est pas des raisons pour pas respecter ma vie privée. Si c'est ça la rançon de la gloire comme on dit, j'aimais autant quand j'étais quelqu'un d'ordinaire ", dit-il avec amertume.

Marc-André est de moins en moins patient avec tous ces photographes qui, selon lui, violent son intimité. C'est pourquoi il n'hésite plus à riposter avec violence à ce qu'il considère comme une agression pure et simple. " J'vas pas les laisser faire certain. Je sais que les gens du Québec me supportent alors ça me donne la force de répliquer ", explique le chanteur de 28 ans en serrant les dents.

Rosalie Bergeron-Lanctôt en sait quelque chose. C'est samedi passé, au centre commercial des Promenades Saint-Bruno, que le jeune chanteur a détruit la caméra qu'elle avait reçue pour son anniversaire quelques semaines plus tôt. " J'étais au magasin avec Sarah, ma meilleure amie. On prenait des photos de nos faces en faisant un peu les niaiseuses. Moi j'avais pas vu ce gars là mais Sarah dit qu'il était peut-être dans la photo en arrière quand elle a pesé sur le piton. En tout cas on le saura jamais parce qu'il a pris l'appareil des mains de Sarah en disant criss de paparazzi de marde ou quelque chose de même, pis il l'a garroché par terre en sacrant. Ça s'est passé pas mal vite mais Sarah dit que c'était le gars de Star Académie qui avait l'air d'un ancien gros ", raconte la jeune étudiante de secondaire 3 encore ébranlée.

Bernard Pineault, de Saint-Eustache, a vécu une expérience similaire un dimanche de beau temps sur la rue Saint-Denis à Montréal. " Yvette, mon épouse, voulait absolument me prendre avec mes nouveaux pantalons en corduroy devant la grosse statue blanche au coin Sherbrooke. Mais on avait juste notre caméra qui fait des films, pas celle qui fait des portraits. J'aime pas ben ça ces affaires là parce que je sais jamais quoi dire, pis Yvette fait tourner ça ben qu'trop longtemps. Ça faisait ben 3 minutes qu'elle filmait quand y'a un jeune punk qui est passé devant. Je sais pas pourquoi ça l'a énervé mais il a pris la caméra des mains d'Yvette pis il l'a lancé dans la rue en lui criant qu'elle manquait de respect pis qu'il était pas un animal de zoo. Yvette a passé proche de mourir tellement elle a eu peur. Si ça avait pas été de sa marchette, j'pense ben qu'elle serait tombée sur les genoux ", raconte le vieillard tout tremblotant. " Je l'avais jamais vu de ma vie mais Yvette pense que c'est le gars de la tévé avec les drôles de cheveux qui a gagné un concours de chanson ".

L'interprète de Toi sur le moi du monde, ne cache pas sa satisfaction face à ces événements des derniers jours. " J'ai 3 shows cette semaine à la cabane à sucre Germain Poirier de St-Amable. C'est pas le temps de me laisser déconcentrer. Je sais ben que c'est peine perdue parce que les paparazzi vont toujours me courir après, mais au moins ils vont savoir que j'me laisserai pas faire ", a indiqué l'artiste d'Hébertville les poings serrés.

Ce n'est pas la première fois qu'un académicien a maille à partir avec un journaliste agressif. En 2004, le chroniqueur d'un hebdo sherbrookois avait giflé Marc-André Niquet suite à l'interprétation fort désagréable d'une ode à sa grand-mère. " C'était plus fort que moi ", s'était justifié le journaliste.

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