Eco-citoyenneté brésilienne

Publié le 09 avril 2010 par Hushhush

Alors que les favellas de Rio vivent l’horreur avec les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours et les éboulements de terrain d’hier qui ont fait 200 victimes, je vais vous parler de choses plus « légères ».

Aujourd’hui, le Brésil possède une Fashion Week qui n’a pas à rougir de New-York, Londres, Milan, ni même Paris. Les marques brésiliennes comme Osklën, Ellus,  voire même Mormaii (plus surfwear) ou encore Havaïanas sont vraiment des marques qu’ils est bon de suivre, porter partout dans le monde (en ville comme à la plage).

Mais ce que j’aime par dessus tout, et ce que je vais essayer de vous montrer c’est que les marques brésiliennes ne sont pas que des marques qui ont des bons positionnements ‘marketing’ ou des produits au design top.

En plus d’être vraiment dans l’ère du temps, elles possèdent un fort ancrage dans le développement durable.

Elles ne se sont pas lancées dans l’écologie, l’éco-citoyenneté par opportunisme ou pour être en accord avec les centres d’intérêt des consom’acteurs. Non, elles ont toujours eu un véritable engagement profond et depuis des décennnies avant même de devenir des marques internationales.

La marque de cosmétique Natura (n° 1 au Brésil, alors qu’ils ont réseau de distribution à la Tupperware) s’engage depuis sa création : à la fois dans la protection de la forêt amazonienne que dans l’éducation des enfants vivant dans les favellas ou dans les micro-crédits.

L’entreprise Grendene qui est le 1er fabriquant de chaussures au Brésil créé en 1971 s’engage depuis maintenant 30 ans dans la préservation de l’environnement.

C’est tout naturellement que l’une des ses marques phares : Ipanema Gisèle Büdchen s’engage également depuis 2006 sur la protection de la biosphère aquatique.

En 2007, la collection baptisée Ipanema / Gisèle Büdchen Y Ikatu Xingu a reversé une partie de ses bénéfices pour la préservation du fleuve Y Ikatu Xingu.

Mais cela ne s’arrête pas là. La marque et la top modèle soutiennent chaque année un ou plusieurs programmes :

  • De Olhos nos Manancias chargé d’éduquer les populations défavorisées à protéger les ressources en eau de la ville de Sao Paulo
  • Nascentes do Brasil en faveur de la protection des eaux dans les bassins hydrographiques
  • SOS Mata Atlantica qui agit pour la sauvegarde de la forêt brésilienne

En 2010, Ipanema – Gisèle Büdchen renversera ses profits à l’association brésilienne TAMAR qui oeuvre pour la protection des tortues en mer.

Ce projet a pour objectifs de développer les recherches et d’investir dans les centres qui attirent plus d’1/2 millions de visiteurs par an et leur faire prendre conscience de la nécessité de respecter la nature… et bien sûr relancés dans l’Océan 10 millions de bébé tortues.

En plus de ce projet, nous remarquons que Gisèle Büdchen et les designers de Grendene ont crée une collection riche en couleurs qui s’inspirent des fonds marins.

Bref… tout cela pour vous dire que l’écocitoyenneté des marques quand cela n’est pas fait à défunt commercial, marketing ou de tendances, cela prend un véritable essort.

Je suis sûr que le cas Nestlé ne pourra pas survenir sur ces marques ’socialistes’ qui ont toujours su que le respect des gens, de l’environnement dans lequel elles vivaient été tout aussi important que les résultats financiers réalisés pour faire plaisir aux actionnaires.

Comme le dit la devise Natura : Bem estar Bem!