Les éditions de l’Atelier, 96 p.
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Jean Maitron, instituteur réputé devenu professeur d’université a concocté dans les années 50 ses dictées devenues le symbole du bien écrire français.
Conçus pour les classes de collège, ces textes se révèlent en de multiples points redoutables : syntaxe fort bien ciselé, vocabulaire souvent complexe, accords en tout sens font de ces extraits de romans, des terrains minés où l’on pressent la rature et les rayures du rouge stylo professoral.
Car telle est ainsi la particularité de la dictée : un amas de pièges dans lesquels s’effondre si souvent la plume légère de l’élève inattentif. Il faut donc une rigueur optimale pour parvenir à défier sans faute Jacquou le croquant, Emma Bovary ou encore les Thibault et garder tout son sang-froid pour ne pas faillir devant les périlleuses analyses grammaticales et logiques. Les réponses indiquées, suivant votre savoir, vous réconforteront sur votre niveau ou bien au contraire vous effrayeront sur votre état catastrophique…
Revoici donc le français tel qu’il était enseigné à l’école par les grands-parents. En prime, ce petit manuel de dictées anciennes présente vingt dictées du concours de l’Ecole normale où étaient formés ceux qu’on nomme aujourd’hui les professeurs des écoles. Un ouvrage à tester absolument avant d’affronter la terrible dictée de Pivot ou encore pour oser s’améliorer en ortografe (oups !)…