Une histoire de pavés...

Par Virginiedelille

Je n'ai jamais compté combien de fois j'ai affronté la pluie, la poussière, le soleil pour ce jour si précieux... Toutes ces fois n'ont été que pur moment de bonheur, d'enthousiasme, de mains rouges à force d'applaudir, des minutes à attendre la voiture balais et encourager le dernier... Mais qui peut dire que finir dernier d'un Paris Roubaix est un échec ?! Les pavés sont un enfer qu'il est déjà dur d'encaisser en voiture l'espace de 2 minutes, alors toute une course sur une selle...

J'étais encore toute petite quand j'ai assisté à mon premier enfer du Nord et depuis c'est devenu ma came de début avril et toujours avec mon daddy trop cool. Oui pour une fois, je parle de lui ! Ce sont des souvenirs en cascade, je repartais toujours avec mon petit sac la voix du nord et avec tous les cadeaux envoyés par la caravane, il a l'oeil le daddy trop cool pour tout repérer.

Paris Roubaix c'est aussi beaucoup d'attente pour quelques secondes magiques. Mais le daddy trop cool et moi étions toujours bien équipés: télévision embarquée dans la BX et à nous la course avant le live sous nos yeux... Aujourd'hui, on s'est contentés de france bleue dans les oreilles avec mon faux ipod mais on a bien rigolé et puis soudain les hélicoptères se font pressants, bruyants et je me sens mon coeur battre de plus en plus fort. Et arrive le défilé de têtes noires, de testostérone... D'EPO ? Non , ne brisons pas la magie de ce merveilleux billet...
Voilà pourquoi j'aime le Paris Roubaix, ça me fait vibrer, encore meilleur qu'une coupe de champagne. Rien n'a changé cette année, sauf une excitation plus forte qu'à l'accoutumée..
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Erf, dommage Tom...











Deux heures dans le vent ça creuse...
Voilà, pas ou peu de photos de la course mais croyez bien que j'avais autre chose à faire, mes mains sont encore rouges, aie...

I'm lovin it...