Les vestiges de l’aube

Par Madame Charlotte

Auteur :  David S.Khara
Éditeur : Rivière Blanche
1ère édition : 2010
Nb de pages : 216
Lu : Avril 2010
Ma note : 

Résumé
Manhattan est en proie à une mystérieuse vague de meurtres. Barry Donovan, flic New Yorkais dévoré par le désespoir, mène une difficile enquête. Au détour d’un salon de discussion sur Internet, il fait la connaissance de Werner. Personnage passionnant et hors du temps, il se révèle un ami bien peu commun…
Ce thriller fantastique marque le début des aventures de Werner Von Lowinsky. Des collines de la Virginie au cœur de Manhattan, de la guerre de sécession à nos jours, on se laisse emporter par le flot hypnotique du premier roman de David S. Khara.
En compagnie du plus humain des vampires, découvrez les secrets enfouis dans les Vestiges de l’Aube.

Mon avis

Premier roman de David S.Khara, Les vestiges de l’aube est un roman plein de promesses que j’ai dévoré en une soirée. Tout un univers est mis en place dans ce qui constitue le premier épisode d’une série, qui j’espère gagnera en qualité et en intensité.

Werner Von Lowinsky, vampire reclus, démarre le récit et s’avère vite un personnage fascinant, hors du commun, une nouvelle incarnation du vampire. On assiste, ébahi, à l’éveil d’un vampire isolé depuis des décennies, à son ouverture au monde moderne, au XXIème siècle.

L’amitié qui le lie à Barry est assez touchante, elle lui permet de se sentir à nouveau humain, et lui donne envie de se mêler à cette époque qu’il ne connaît que via Internet.

Barry, jeune policier new-yorkais a un passé lourd de chagrin et de pertes. Son personnage est intéressant mais il faut avouer que celui de Werner bat tous les records et j’ai A-DO-RÉ son traitement. Le côté un peu désuet de Werner, avec tout ce que cela implique d’anachronisme, tranche avec l’aspect moderne de Barry. Malgré toutes leurs différences, les deux héros vont vite se compléter, même si leur conception de la justice sont loin d’être les mêmes. Cet antagonisme fondamental va paradoxalement les rapporcher.

L’intrigue policière n’est pas spécialement transcendante, elle n’est qu’un prétexte à la rencontre de deux personnages hors du commun, et à une vision du vampirisme à laquelle j’adhère totalement.

Cerise sur le gâteau, la fin nous annonce une suite des plus prometteuse. Je l’attends donc avec impatience !